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Un étranger pour 2023 ?

Par Pierre-Laurent Gou
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    Un étranger pour 2023 ?
Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - L’après Coupe du monde 2019 se prépare déjà dans les couloirs fédéraux avec la tentation de regarder vers un technicien étranger.

Qui sera à la tête des Bleus en septembre 2023 lorsqu’ils débuteront leur Mondial ? Les prétendants ne manquent pas, aussi bien en France qu’à l’étranger. "J’ai rencontré les cinq meilleurs entraîneurs du monde, certains à leur demande. Je sais qui veut et peut travailler avec nous", indique Bernard Laporte dans l’entretien qu’il nous a accordé à propos des pistes étrangères pour le poste et d’ajouter. "Il n’y a pas une semaine où je ne reçois pas un texto d’un technicien français." Bref, si pour le remplacement au pied levé de Guy Novès, le patron de la FFR avait dû faire face à quelques défections retentissantes — Collazo, Azéma et Galthié avaient décliné — pour le Mondial en France, il aura l’embarras du choix.

Au sortir de ce Tournoi, deux hommes semblent se dégager. Fabien Galthié s’il accepte et rentre dans le staff actuel pourrait très bien être une solution pour devenir numéro 1, une fois la campagne au Japon terminée. D’autant plus si, avec lui, les Bleus parviennent enfin à avoir un plan de jeu lisible et performant. Autre hypothèse, celle qui mène au Néo-Zélandais Warren Gatland. Laporte et lui s’apprécient énormément. Les deux hommes se sont connus lorsque le président de la FFR était sélectionneur des Bleus. Gatland officiait au début du mandat de Laporte avec l’Irlande. Celui qui a offert trois Grand Chelems aux Diables rouges quittera ses fonctions à l’issue du Mondial 2019 au Japon et se retrouve sur le marché. Il est très courtisé. Eddie Jones paraît plus abordable même si l’Australien est réputé cher d’un point de vue salarial. L’actuel sélectionneur de l’Angleterre, qu’il va quitter lui aussi après la Coupe du monde, a ces dernières semaines multiplié les appels du pied aussi bien avec les clubs du Top14 (Toulon, Montpellier) qu’à la FFR. Laporte a pris acte de sa candidature mais pour le moment, il n’a pas donné suite.

D’autres pistes étrangères (John Mitchell, Clive Woodward…) pourraient être étudiées. Toutefois, le président de la FFR semble sincère quand il rabâche, " je n’ai pris aucune décision, pas même celle de prendre un entraîneur étranger." Du côté des techniciens français aussi, les prétendants ne manquent pas et ont l’avantage de bien connaître les joueurs postulants au XV de France. Un garçon comme Pierre Mignoni est suivi de près. Laporte le connaît bien pour avoir travaillé avec lui. À Clermont, Franck Azéma est un candidat sérieux. Ce qui se passera dans les prochains jours, à savoir modification ou pas dans le staff actuel, rejaillira sur le prochain.

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