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Nevers, pour la première fois

Par Emmanuel Massicard
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    Nevers, pour la première fois
Publié le Mis à jour
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L'équipe de Nevers a récupéré son fauteuil de leader en s'imposant avce le bonsu à Massy, là ou elle n'avait réussi à gagner. 

Le résumé

 

Après de multiples désillusions vécues en Ile-de-France, en fédérale 1 comme en pro D2 la saison dernière, les Nivernais ont enfin réussi à s’imposer au stade Ladoumègue, là où ils avaient toujours chuté. Mais une nouvelle fois, que ce fut difficile, plus difficile que ne laisse présager le score final (6-30). Malgré une nette domination territoriale en première mi-temps, les joueurs de Xavier Péméja n’ont trouvé la faille qu’une seule fois. Et jusqu’à la rentrée de l’ouvreur remplaçant Zack henry, les initiatives offensives n’ont jamais vraiment désorganisé la défense massicoise. Le jeune anglais a changé la donne. C’est sur sa percée que le deuxième essai - entaché d’un gros en avant - est tombé. C’est de sa décision de relancer un ballon récupéré qu’est né le troisième. En fin de match, Massy a poussé pour sauver l’honneur, en vain. Les Franciliens ont réalisé un match généreux. Mais leur supériorité en mêlée fermée n’a pas été récompensé - aucun carton malgré cinq fautes sifflées contre Nevers- et offensivement, ils n’ont pas réussi à trouver la faille. Pour eux, la relégation fédérale 1 s’est encore rapprochée. 

 

 

 

Le tournant

 

Il a eu lieu à la 55ème minute. Nevers menait péniblement par sept points d’écart (6-13). La situation s’est débloquée sur un essai de l’ailier Josaia Raisuque, entaché d’un gros en avant non repéré par le trio arbitral et le juge d’en but. L’ouvreur remplaçant Zack Henry venait de percer à l’entrée des vingt deux mètres franciliens. Ralenti dans sa course par un placage sec, il est tombé, et dans sa chute, il a laissé échappé le ballon, avant de taper dedans du pied. Sa faute est passée inaperçue, mais les images du diffuseur Eurosport l’ont mise en évidence. Raisuque a eu l’intelligence de continuer sa course et d’aplatir comme si de rien n’était. Inspiration gagnante. L’essai a été accordé, et Nevers a pris quatorze points d’avance (6-20). 

 

 

 

 

 

L’essai du match 

 

Le coup d’oeil du demi de mêlée de Nevers Ausava Falealii a fait mouche. On jouait la 19ème minute, et Nevers campait dans le camp massicois depuis un bon quart d’heure. Rien n’y faisait. Toutes les tentatives menées au prés, au large, en maul, se sont effritées sur la défense francilienne très agressive. Ausava Faleali a trouvé la faille en jouant un coup de pied par dessus croisé très surprenant, au dessus du ruck, pour son arrière Autagavaia prévenu de son initiative. L’ailier massicois du petit côté avait donné main forte à sa ligne et le champ était désert. Autagavaia n’a rencontré aucune résistance après qu’il se soit emparé du ballon. Alors que Massy avait ouvert la marque rapidement par une pénalité de Johannés Graaf, la jugeote de Ausava Falealii a permis aux siens de prendre les devants (3-7).

 

 

 

L’homme du match

 

Le troisième ligne de Massy Steven David a souvent été victime de son tempérament. Ce joueur racé, rapide, dur au mal, et très percutant, n’a jamais réussi à se faire une vraie place de titulaire dans son club formateur, la faute à une indiscipline souvent limitante. Pas vendredi soir contre Nevers. Sa première mi-temps a été exemplaire. En défense, il a distribué des tampons à toute la ligne de trois quarts nivernaise sans jamais se mettre à la faute. En attaque, sa présence a permis un peu de peser sur un leader bien plus épais dans sa chair que la lanterne rouge déplumée de quelques uns de ses fers de lance. Résultat : Massy a rejoint les vestiaires avec seulement sept points de retard, malgré une nette domination territoriale nivernaise, et Steven David y a été pour quelque chose.

 

Par Guillaume Cyprien

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