Abonnés

Aurillac a tremblé jusqu'au bout

Par Jean-Marc Authié
  • Aurillac a tremblé jusqu'au bout
    Aurillac a tremblé jusqu'au bout
Publié le Mis à jour
Partager :

Aurillac s'est enlevé une belle épine du pied en l'emportant face à Colomiers (23-18). Mais que ce fût difficile encore une fois et poussif notamment en première période.

Malgré une occupation du camp columérin, Aurillac n'arrive pas à enchaîner, s'appuyant sur le pied de Joris Segonds pour marquer six points (30e et 39e), après avoir raté sa première tentative. Mais c'est Colomiers qui s'est montré le plus réaliste. Sur la première incursion dans les 22 locaux, l'USCO valide son mouvement et ira à dame par Mihai Macovei après un pilonnage en règle dans les 5 mètres cantaliens (22e). Essai transformé par Thomas Girard qui donnera alors six longueurs d'avance (3-10, 36e) à des Columérins pas peu fier de venir faire un coup dans le Cantal. Pour autant, cette première période restera sans saveur, avec juste les yeux pour pleurer côté spectateurs, le tout dans un froid glacial.

 

Mais changement de ton en seconde période. Avec l'appui du vent cette fois, l'occupation aurillacoise est meilleure. Surtout, ce sont les intentions et les mouvements que l'on peut enfin apprécier. Joris Segonds passera d'emblée une première pénalité (9-10, 42e). Un Stade métamorphosé qui validera son premier lancement digne de ce nom par un essai au large avec une percée d'Albert Valentin en bout de ligne qui sert un caviar à Jack McPhee pour finir le travail. Essai transformé par Segonds et Aurillac prend pour la première fois la tête de la rencontre (16-10, 51e). Un Aurillac qui déroule et croit avoir tué la partie quand Pierre Roussel inscrit un deuxième essai à l'heure de jeu.

 

 

Essai lui aussi transformé par Segonds (23-10, 63e). Malheureusement, rien n'est facile dans le Cantal et lorsque Flavien Nouhaillaguet voit rouge (67e) après seulement six minutes passées sur la pelouse, tout le monde serre... les dents. Girard réduira d'abord la marque pour Colomiers (23-13, 74e), avant que l'essai de Venione Voretamaya n'offre le point de bonus défensif à l'USCO (23-18, 79e). La dernière cartouche de Colomiers ne donnera rien. Aurillac l'emporte dans la douleur, mais respire un peu mieux au classement.

 

 

Le tournant du match :

 

 

On joue la 67e quand les Aurillacois, acculés sur leur ligne d'en-but, viennent gratter un énième ballon au sol. Le jeu file alors au large, mais M. Beun revient sur position de hors-jeu aurillacoise et siffle pénalité. Durant ce laps de temps, Romain Bézian est resté au sol et le juge de touche signale quelque à l'arbitre central. Quelques secondes plus tard, Flavien Nouhaillaguet reçoit un carton rouge pour avoir donné un coup de poing (67e). Cette infériorité aurait pu coûter cher à Aurillac qui menait alors 23 à 10. 23-18 au final, mais tout le monde espère que le bonus défensif pris par Colomiers ne sera pas dommageable pour les Cantaliens en fin de saison.

 

 

L'homme du match : Latuka Maïtuku.

 

Le troisième ligne, replacé cette fois au centre, aura été de tous les combats durant ce match. Travailleur infatigable, il aura non seulement défendu comme un forcément, mais systématiquement mis les siens dans l'avancée. Du bel ouvrage durant 80 minutes.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?