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Castres force son destin

Par Léo Faure
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    Castres force son destin
Publié le Mis à jour
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Dans cette Coupe d’Europe, comme dans le rugby en général, la place faite à l’imprévu est maigre. Alors, avant que ne débute cette campagne 2018-2019 d’aventure continentale, l’augure était déjà clairement identifiable : Saracens, Leinster, Munster et Racing 92 seraient les quatre ogres de leur poule respective et, demain, ils seraient les grands favoris pour le sacre final.

Bingo ! Après quatre journées, trois d’entre eux se retrouvent effectivement à la première place de leur groupe respectif. L’exception ? Le Leinster, dépassé par un Stade toulousain en pleine vigueur mais dont la situation comptable (deux points de retard) et le calendrier favorable (les Dublinois recevront les Toulousains en janvier) les laissent en bonne position pour boucler l’affaire en leader.

Voilà pour les évidences. Il y a, ensuite, quelques surprises qui survivent. La poule 5 semblait promise aux deux mastodontes français ? Peine perdue. Montpellier et Toulon ont raté leur premier bloc d’octobre, avant de se détruire l’un l’autre en décembre. Pour Toulon, la messe est dite. Le club triple champion d’Europe (2013, 2014, 2015) ne verra pas les quarts de finale, vaincu dès les phases de poules pour la première fois de son histoire (huit participations). Le coup est rude, symbolique d’un club au creux de la vague.

Le CO tient parole

Côté montpelliérain, la victoire bonifiée de ce week-end les a remis en selle. La qualification pourrait se jouer sur la pelouse d’Edimbourg, à l’occasion de la dernière journée des phases de poules même si le MHR, au gré des bonus, pourrait se satisfaire d’une victoire à domicile face à Newcastle pour accrocher une place de meilleur deuxième.

Mais le bon coup du week-end, finalement, est à mettre à l’actif du Castres olympique. Dans la poule 2, la plus ouverte de la compétition, les derniers champions de France s’étaient mis en grande difficulté en explosant à Thomond Park, la semaine dernière sur la terrifiante pelouse du Munster (30-5). Au mental et malgré la domination irlandaise à Pierre-Fabre, ce samedi, les joueurs de Christophe Urios n’ont rien lâché jusqu’à la dernière seconde, résistant aux coups de boutoir des hommes de Limerick pour l’emporter par la plus petite des marges (13-12).

Suffisant. Castres, qui avait clamé son envie de figurer (enfin) convenablement sur la scène européenne avant d’en terminer avec l’ère Urios, tient sa parole. À deux journées du terme, les Tarnais pointaient à la deuxième place de leur groupe, avec un calendrier à venir qui donne envie de tenter le coup. Ne serait-ce que pour une place de meilleur deuxième. Tout sauf inaccessible.

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