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Le gros coup

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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En venant gagner à Biarritz, l’ASBH accroche sa première victoire à l’extérieur de la saison. Quatre points, qui permettent aux Héraultais d’intégrer le Top 6.

Aguiléra, vendredi soir. On dispute la 75e minute d’une rencontre tant engagée qu’indécise. Jérôme Porical, servi «main-main» par Apimeleki Nawaqatabu, perce le rideau défensif, avant d’être repris par Uwa Tawalo. Peu importe, cinq minutes plus tard, et après deux pénalités consécutives à cinq mètres de l’en-but du BO, Benjamin Desroches plonge en terre promise. La joie qu’exprime le staff biterrois perché dans la tribune de presse ou sur le banc de touche est à la hauteur de la performance. Les Héraultais viennent de réussir à faire ce que de nombreuses équipes de Pro D2 souhaitaient faire, ce qu’aucune d’entre elles n’avaient réussi depuis deux ans : triompher, à Aguiléra. « On avait fait un peu la même chose l’an dernier à Perpignan. C’est vrai que c’est une source de motivation, glissait un David Aucagne très heureux, après la rencontre. Après, je pense que les mecs avaient surtout vachement envie de créer quelque chose et d’exister un peu plus malgré le fait qu’on travaille bien. Mais on ne validera tout ça qu’avec l’arrivée de Nevers, jeudi. »

Au courage

Sur la Côte Basque, c’est d’abord avec leur volonté défensive et dans le jeu au sol que l’ABSH l’a emporté, à l’image d’un Mathias Marie au four et au moulin. Mais aussi grâce à un beau pragmatisme en inscrivant deux essais à zéro passe. Si le rideau de Béziers a été mis à mal en seconde période sur les largeurs, les avants ont fait preuve d’un grand courage. « Ils sont allés se la chercher, reconnaissait Aucagne. On en a bavé depuis le début de la saison. Il a fallu bien travailler pour remettre cette équipe à flot. On avait perdu un joueur sur une double fracture à Aix en s’inclinant de deux points à la dernière minute. Tout ça fait que, je pense, on a grandi. On enregistre ce qu’il se passe. » Et face au vent dans le second acte, ses joueurs ont montré une grosse force mentale pour revenir dans les derniers instants, alors que Biarritz avait repris l’ascendant psychologique et physique. « On n’a pas douté en seconde période, expliquait Victor Dreuille. On n’a rien lâché et le match se gagne sur 80 minutes ! Je suis très fier de l’équipe »… et forcément, de cette victoire. La première à l’extérieur dans la carrière du jeune ouvreur, chez les professionnels. Un gros coup dont il se souviendra longtemps.

Par Pablo Ordas

 

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