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Ciao Manu !

Par midi olympique
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Joker médical de Virgile Bruni, le deuxième ligne international argentin Manuel Carizza a disputé son dernier match professionnel samedi contre Glasgow.

Comme le veut la tradition, il est entré en premier sur la pelouse de Gerland, avant d’être rejoint par ses coéquipiers, avant le coup d’envoi. Le deuxième ligne argentin, Manuel Carizza, double champion de France avec Biarritz et le Racing, disputait son septième et dernier match avec le Lou, qu’il avait rejoint cet été, comme joker médical de Virgile Bruni. L’international (46 sélections) aurait pu prolonger avec son bail avec le Lou, où il était apprécié, autant par ses coéquipiers que par le staff, prompt à louer son professionnalisme. Mais il a préféré tirer sa révérence plutôt que d’attendre qu’on lui montre la sortie. « J’ai de moins en moins d’énergie pour jouer au rugby de haut niveau, justifiait-il après la rencontre. Je ne voulais pas terminer plus tard, juste parce que cela se fait d’arrêter en fin de saison. Je voulais garder le respect de mes coéquipiers et du staff. Je sens que j’ai encore beaucoup d’énergie, mais pour autre chose. Je vais d’abord me concentrer sur la suite. »

Le groupe est exceptionnel, très soudé

Le seul regret concernera finalement ce dernier match, conclut par une large victoire écossaise. Ses coéquipiers n’ont pas réussi à lui offrir une sortie à la hauteur de son talent et de sa belle carrière. Il ne leur en tenait pas rigueur. « Nous n’avons pas eu le résultat espéré. Il y a eu des hauts et des bas. Mais je retiens l’envie de bien faire montrer par l’équipe. Nous avons réussi à accrocher longtemps notre adversaire. Nous avons commis quelques erreurs, surtout en début de deuxième mi-temps. Ballon en main, je crois que nous avons su être dangereux. »

Il reste aux Lyonnais à conserver leurs bonnes dispositions et leur envie, qui ne doit pas être gâchée par une première expérience européenne très difficile. Au crépuscule de sa carrière, l’Argentin ne regrette pas d’avoir fait un crochet par Lyon et d’avoir découvert un groupe bien sous tout rapport. « Il y a une méthodologie de travail différente par rapport à ce que je connaissais, conclut-il. C’est très moderne, avec beaucoup d’ambitions, de planifications. Le groupe est jeune, travaille dur et a envie de bien faire. Le groupe est exceptionnel, très soudé. Il m’a ouvert les portes quelques mois. Mais je serai toujours heureux d’être passé ici. »

Par Sébastien Fiatte

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