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Une vraie purge

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Sincèrement, on s'attendait à autre chose, surtout quand la relégation est en jeu. Mais vendredi soir, c'est une vraie purge à laquelle a assisté le public de Jean-Alric. Dans ce match de la mort, on ne retiendra que les quatre points pour Aurillac. Et pourtant, tout avait si bien commencé...

Dans ce match à gros enjeu pour les deux clubs, c'est Aurillac qui entre tout de suite dans la partie. Une belle occupation, un bon pressing et le Stade ouvre la marque par le pied de son ouvreur Joris Segonds (3-0, 3e). Aurillac ne relâche pas sa pression et l'ailier AJ Coertzen fait parler ses cannes (11e) pour de première sueurs froides. Trois minutes plus tard, c'est Latuka Maïtuku qui viendra valider cette belle entame des locaux par un essai après une touche dans les 22. Segonds transforme (13-0, 19e)... et puis plus rien. Aurillac commence à bafouiller son rugby. Bourg-en-Bresse n'en demandait pas tant pour remettre de la pression aux Cantaliens. Heureusement pour le Stade, les Bressans vont préférer chercher l'essai, à chaque pénalité, plutôt que de prendre trois points. Cela paiera une seule fois sur les 20 dernières minutes (Debrach, 23e). On s'ennuie alors ferme sur le terrain et dans les tribunes car Aurillac n'y est plus et Bourg-en-Bresse ne valide pas sa domination avant la pause.

Et visiblement, il n'a pas dû se passer grand chose dans les vestiaires, car le deuxième acte sera pire que le premier. Aurillac ne joue pas et se contente de grand ballon dans le camp adverse. Bourg en Bresse saisit cette fois la perche tendue pour inscrire les points au pied lorsqu'ils se présentent. Ainsi, Mathis Viard réduit la marque à l'heure de jeu (13-6, 62e). Mais Bourg sera tout aussi brouillon qu'Aurillac et ne franchira jamais le rideau pour aller à dame. Seul le pied de Viard viendra valider un bonus défensif mérité au final (13-9, 81e) pour les Bressans. Cependant, Aurillac va devoir faire un sacré travail sur lui-même pour montrer autre chose car sinon, cela ne passera pas en mai.

Par Jean-Marc Authié.

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