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Travers : "Jordan Joseph doit encore travailler"

Par Marc Duzan
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    Travers : "Jordan Joseph doit encore travailler"
Publié le Mis à jour
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Laurent Travers connaît parfaitement les qualités de son jeune numéro 8.  Mais il a conscience que sa marge de progression est encore immense…

Midi Olympique : Le groupe du Racing était-il en fin de cycle ?

Laurent Travers : Je ne sais pas… Sur les trois dernières années, nous avons quand même fait trois finales (une de Top 14, deux de Champions Cup), deux demi-finales et un titre. Ce groupe était donc d’une indéniable qualité.

Qu’avez-vous néanmoins cherché, à l’intersaison ?

L.T. : Au-delà du fait de rajeunir l’effectif, au-delà de tenir compte des performances de notre centre de formation, il nous semblait également important que les joueurs ayant ces dernières années acquis de l’expérience avec nous puissent aujourd’hui accompagner ces jeunes, prendre plus de responsabilités dans l’équipe, assurer le passage de témoin. J’espère que ce sera le cas.

Est-ce à dire que de plus en plus de jeunes taperont à la porte de l’équipe fanion ?

L.T. : Ibrahim Diallo, Jordan Joseph, George-Henri Colombe, Hassan Kolingar ou Teddy Baubigny feront partie du groupe à part entière. Antoine Gibert, Léo Paris et Boris Palu auront encore plus de temps de jeu que l’an passé. Nous leur mettrons donc le pied à l’étrier. Mais c’est surtout à eux de nous montrer qu’ils ont leur place en Top 14.

Pourquoi avez-vous tenu à ce que Simon Zebo et Finn Russell rejoignent les Hauts de Seine ?

L.T. : Nous avons à la fois tenu compte de la particularité de notre terrain (le terrain synthétique de l’Arena), de la vitesse que nous devons encore donner à notre jeu et des immenses qualités des deux joueurs cités. Simon Zebo est un compétiteur, parle parfaitement Français et aidera Finn Russell, avec lequel il a été Lion britannique, à s’intégrer chez nous.

Quand arrivera chez vous Dominic Bird, le deuxième ligne des Chiefs ?

L.T. : Après la fin du Super 15, début août. Dominic Bird a un profil intéressant. Avec ses 2,10 m, il ressemble un peu à Luke Charteris. Il est très bon dans les airs, actif en défense et combattant. Ses qualités lui ont d’ailleurs permis d’accrocher deux sélections chez les All Blacks.

Comment allez-vous remplacer Yannick Nyanga, auteur l’an passé d’une très belle saison ?

L.T. : On ne le remplace pas puisqu’il est encore parmi nous (comme directeur sportif, N.D.L.R.) On espère néanmoins que des joueurs tels que Ibrahim Diallo, Baptiste Chouzenoux, Fabien Sanconnie ou Jordan Joseph seront capables de faire ce qu’il faut pour se hisser au niveau. Mais il ne faudra pas qu’ils fassent du Nyanga. J’attends qu’ils amènent leur touche personnelle, leur propre jeu.

On a beaucoup parlé du numéro 8 Jordan Joseph, champion du monde avec les moins de 20 ans tricolores. Allez-vous le surprotéger ou au contraire l’utiliser dès le début de saison ?

L.T. : Je vais vous citer une phrase de Roger Federer : « En France, les sportifs ont du mal à percer parce qu’on les fait champions avant qu’ils ne le soient ». Vous avez votre réponse. En clair, ce qu’a fait Jordan est très bien. Mais il doit encore travailler avant de faire la même chose au plus haut niveau.

Quel est l’objectif, cette saison ?

L.T. : Être dans les six. Le problème, c’est que nous sommes quatorze clubs dans ce cas là… 

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