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Genevois fier bourguignon

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Jean-Philippe GENEVOIS est issu d’une famille qui fit les belles heures du grand Montchanin, ce talonneur volontaire, longtemps pensionnaire du Top 14, croque dans l’aventure neversoise à pleines dents.

Dur au mal, il ne lâche rien. Cette phrase pourrait résumer le joueur qu’est Jean-Philippe Genevois. « C’est un vrai talonneur de métier, le prototype du talonneur moderne. De plus, il est toujours à l’écoute et c’est, en dehors du terrain, un garçon charmant », abonde Sébastien Fouassier, entraîneur des avants neversois et ancien porteur du numéro 2.
Référence, désormais, dans la cage nivernaise, il est l’un des Bourguignons de l’effectif et pas peu fier de ses origines. Né au Creusot, en Saône-et-Loire, « parce que la maternité s’y trouvait », il est un pur produit de Montchanin. La trentaine débutante (il a vu le jour le 3 février 1987), il a bouclé la boucle en signant à Nevers, lors de l’intersaison précédente. « Ce fut un vrai choix de carrière de quitter Perpignan pour me rapprocher de ma région. » Pourtant, Jean-Philippe Genevois prit un risque en paraphant son contrat alors que l’USON n’était pas encore certaine d’accéder au Pro D2. « J’ai cru au projet. J’ai été conquis par les infrastructures et la suite des événements m’a donné raison. Le club est monté, prouvant que le travail effectué en Fédérale avait porté ses fruits. De plus, me proposer un contrat de trois ans a énormément compté dans ma décision. »
La famille Genevois (Jean-Philippe est papa d’un garçon de 4 ans, né à Bayonne, et d’une fille de 2 ans, née à Perpignan) a donc bouclé ses valises pour les poser dans la Nièvre. Jean-Phi s’est rapidement senti comme chez lui au Pré-Fleuri. « Même si une première saison dans une nouvelle structure est toujours un peu délicate à gérer, tant sur le plan personnel que d’un point de vue rugbystique, ça s’est plutôt bien passé. Il a fallu trouver la cohésion, nous étions dans le dur au début mais le bon rythme est arrivé. » La réussite ne pouvait manquer d’accompagner un joueur qui a disputé son premier match de Top 14 en 2006 et qui a tutoyé le plus haut niveau national jusqu’en 2014. « J’ai joué plus de cent matchs à ce niveau et même pris part à des rencontres de H Cup. »D’abord formé en troisième ligne, comme son frère, sous le regard bienveillant de son père Philippe, ancien demi d’ouverture à Montchanin, il monta vite de deux crans. « Je n’avais pas le gabarit », souligne celui que son 1,81 m (pour 106 kg) a envoyé dans la chaleur des packs à de multiples reprises. « J’aime la mêlée et le combat, c’est l’essence même du rugby. Le poste de talonneur demande un minimum de tempérament mais aussi savoir raison garder lors des lancers en touche, en particulier. »
Des qualités qui lui servent aussi lorsqu’il joue au golf. « J’étais handicap 13, 14. Ici, j’y ai joué occasionnellement. » Comme il a déjà tâté un peu à d’autres loisirs. « La Nièvre est un territoire de chasse et de pêche, je vais m’y remettre », espère-t-il même si son but premier est de défendre les couleurs azur et or avec toute la ferveur qui le caractérise. « Nous serons attendus, c’est sûr. à nous ne nous appuyer sur nos certitudes, avec l’appui de notre formidable public. » 

Par Antoine DESCHAMPS

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