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"Quand on aime gagner, il faut accepter de perdre"

Par Arnaud Beurdeley
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    "Quand on aime gagner, il faut accepter de perdre"
Publié le Mis à jour
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Louis Dupichot - Arrière du Racing 92. Malgré la défaite en finale de Champions cup, il assure avoir digéré et veut vite rebondir !

En quoi Dimitri Szarzewski et Maxime Machenaud, blessés actuellement, ont-ils un rôle à jouer, notamment auprès des jeunes ?

Ce sont deux immenses joueurs, qui ont déjà construit leur palmarès, qui ont une expérience incroyable. Ce sont nos capitaines. Personnellement, je n’ai jamais croisé un mec aussi professionnel, aussi travailleur que Max. De l’extérieur, c’est difficile de s’en rendre compte. Et forcément, lui et Dimitri ont une grande influence sur le groupe. Ils sont précieux dans les moments qu’on vit actuellement. Ils étaient avec nous pour préparer la finale à Bilbao et seront encore avec nous pour nos prochaines échéances.

Du haut de vos 22 ans, comment avez-vous digéré la défaite en finale de la Champions Cup ?

Je n’ai pas beaucoup de recul, c’est encore très frais. C’est quand même compliqué de perdre une finale, surtout de cette manière en ayant mené au score durant tout le match et se faire doubler à une minute de la fin. Il y a deux ans, je n’avais pas joué la finale contre les Saracens mais ça m’avait semblé moins difficile. Les Saracens avaient dominé la finale. Cette fois, non. C’est pourquoi j’ai du mal à accepter la défaite. Malheureusement, en sport, quand on aime gagner, il faut accepter aussi de perdre.

Faites-vous partie de ceux qui n’ont pas souhaité regarder le Leinster soulever la Champions Cup ?

Non ! Pour moi, c’est d’abord une marque de respect vis-à-vis de notre adversaire. Ensuite, c’est aussi une façon d’engranger une motivation pour revenir vite, pour rebondir.

La défaite est-elle digérée ?

Oui, on a fait ce qu’on avait à faire pour ça.

Avez-vous ressenti le besoin de beaucoup parler avec vos partenaires ou vos proches ?

Non, pas vraiment. Je n’aime pas trop parler de tout ça. Chacun vit le truc à sa façon. Le groupe, globalement, a été marqué physiquement et mentalement, mais la semaine qui vient de s’écouler a été aménagée pour justement qu’on bascule vite sur la demi-finale.

Contrairement à 2016, vous allez devoir enchaîner directement sur la demi-finale du Top 14. N’est ce pas trop dur à gérer ?

Je ne sais si c’est plus ou moins facile. Pour moi, ça ne change pas grand-chose. Au contraire, je trouve ça plutôt bien de pouvoir rebondir directement avec un match couperet.

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