Abonnés

Choc des extrêmes

Par midi olympique
  • Choc des extrêmes
    Choc des extrêmes
Publié le Mis à jour
Partager :

Grenoble a écarté Biarritz et retrouvera à Sapiac, samedi prochain, une équipe de Montauban qui aura eu le temps préparer son affaire. Bien malin celui qui peut dire qui remportera ce choc des extrêmes, entre deux équipes aux styles bien distincts.

Ce sera donc Grenoble. Pour Montauban, le danger a désormais un visage. Au cœur d’un week-end de repos bien mérité, les Montalbanais n’ont pas raté une miette du superbe barrage entre Grenoblois et Biarrots, « un match de très haut niveau », dixit Gaël Arandiga, le directeur sportif du club vert et noir. Désormais, c’est tout un peuple qui attend la venue des Isérois pour un choc des extrêmes entre deux clubs que tout oppose. Un gros budget contre un modeste du Pro D2, une attaque de feu contre une défense de fer, une structure armée à la mamelle du Top 14 contre le champion de France de Fédérale 1 2014

Il a fallu moins de 48 heures pour écouler la totalité des places mises en vente pour les supporters tarn-et-garonnais. Pour sûr, il faudra moins de 24 heures supplémentaires pour écouler les places dévolues aux supporters grenoblois. Du boulanger de Castelmayran à l’opticien de Moissac, toute une région vibre désormais au rythme de l’USM, avec force drapeaux et code couleur vert et noir. « Par l’intermédiaire de Madame Barèges, toute une ville nous soutient. L’engouement s’étend à la région. Les présidents ont annoncé aux joueurs que s’ils obtenaient la montée, le club les suivrait. Tous les voyants sont au vert pour que la fête soit belle. » Reste à valider les espoirs sur le pré. Grenoble ou Biarritz, finalement, l’adversaire importe peu du côté de Montauban. Gaël Arandiga confirme : « À ce niveau de la compétition, il n’y a plus de petites équipes, glisse l’ancien ouvreur comme une évidence. Comme tous les matchs de très haut niveau, cette demi-finale se jouera certainement sur des détails. C’est à nous de nous débrouiller pour que ces détails nous sourient et pour qu’ils fassent basculer la rencontre du bon côté. »

« Le petit Poucet attend son ogre », glisse l’un des deux coprésidents de l’USM, Jean-François Reygasse. « Le FCG, c’est un club d’une autre dimension, avec des structures et un budget sans commune mesure avec le reste du Pro D2. C’est une équipe techniquement très performante et qui dispose d’une ligne d’attaque exceptionnelle. Des joueurs comme Nigel Hunt, Lucas Dupont ou Lolagi Visinia peuvent créer des différences à chaque instant. David Mélé aussi est un sacré dynamiteur… Il faudra les surveiller de près ! » À cette attaque de feu, les Montalbanais pourront opposer leur défense ardente, une des meilleures de la division (avec 546 et 50 essais encaissés, l’USM est deuxième de ce classement, seul Mont-de-Marsan fait mieux, N.D.L.R.).

Montauban, n’est « plus néophyte à ce niveau »

Jean-François Reygasse est persuadé que son équipe saura trouver des solutions : « Comme je le répète souvent, notre pire ennemi, c’est nous. Nous aurons les clés pour passer. Il faudra savoir les utiliser à bon escient. » Les Montalbanais auront aussi pour eux l’expérience née de la saison passée, où la demi-finale gagnée contre Mont-de-Marsan fut une superbe réussite, tant sportive que populaire : « Grâce à ce match, nous ne sommes plus néophytes à ce niveau. C’est très important de savoir où le club va dans des moments si importants. » Les Vert et Noir pourront en plus compter sur une semaine de repos supplémentaire. Pendant que Grenoble ferraillait face à Biarritz, Montauban faisait du jus. Cela sera-t-il bénéfique ? Deux courants de pensées s’opposent et Dewald Senekal, le technicien de Grenoble, n’a pas choisi son camp : « Les Montalbanais auront la fraîcheur, mais risquent peut-être de manquer de rythme comme ils n’ont pas joué ce week-end. Nous, nous enchaînons, mais avons certainement laissé quelques plumes dans la bataille. Ce qui vaut le mieux ? Nous verrons samedi prochain ! En ce qui nous concerne, nous n’avons d’autre choix que d’essayer de surfer sur notre bonne dynamique du moment (cinq victoires consécutives et une seule défaite sur les 10 derniers matchs, N.D.L.R.). » Allez messieurs, musique ! Et que la fête soit belle !

Par David Bourniquel

 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?