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La progression neversoise validée

Par midi olympique
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Battus de peu par Montauban, la semaine précédente, les Neversois ont, cette fois, dominé un des cadors du Pro D2, le Biarritz Olympique. Un succès acquis grâce, notamment, à une mêlée de fer.

Le match 

Sur une pelouse du Pré-Fleuri abîmée mais par un temps sec, les Nivernais n’ont jamais hésité à envoyer du jeu. Comme les hôtes biarrots se mirent au diapason, les 6.365 spectateurs se sont régalés. Un peu refroidie après l’essai basque de la 19e minute, l’euphorie locale, concrétisée par deux pénalités de Loïc Le Gal, put reprendre. Un voyage à dame du puissant Senio Toleafoa suivi d’un troisième but de l’artificier azur et or donnèrent à Nevers l’ascendant qui allait lui permettre de repousser les velléités biarrotes. Au retour des vestiaires, la mêlée des hommes du trio Péméja-Jan-Fouassier obtint une pénalité qui, après une perte de balle mais un contre, donna l’occasion à Hugues Bastide de donner encore plus d’avance à ses troupes. Ce match de belle facture malgré l’état du terrain, bascula définitivement en faveur des coéquipiers de Mathieu Bélie lorsque Hugo Fabrègue, impressionnant tout au long des quatre-vingts minutes, s’arracha d’un maul pour planter le cuir en terre promise. A 26-7 et avec un petit quart d’heure à disputer, Nevers tenait sa victoire. La belle réaction des Biarrots leur permit de réduire la marque, l’ailier Kyrian Bungaroo récupérant une diagonale de… Fabien Fortassin. Chaque formation a, à sa manière, bien préparé l’échéance suivante : le déplacement à Massy pour Nevers, le derby face à Bayonne pour Biarritz. 

Le fait du match : la mêlée déterminante

Le cinq de devant neversois a été le premier délencheur de la victoire des Jaunets. La première ligne Jonathan Garcia, Jean-Philippe Genevois et Nemo Roelofse a dominé sa rivale tout au long de la partie, le dernier nommé se payant même le luxe de quelques charges dévastatrices. Avec une deuxième ligne puissante, composée de Bastien Chalureau et Senio Toleafoa, c’est toute l’équipe bourguignonne qui put se placer dans l’avancée. A contrario, trop souvent malmenée et pénalisée dans ce domaine, la mêlée biarrote n’a pas été en mesure de faire basculer la rencontre en faveur des visiteurs.

L’homme du match : Hugo Fabrègue 

Depuis le début de saison, il partage le numéro 8 avec Jason Fraser. Le Sud-Africain, auteur de plusieurs prestations successives de haut niveau, ayant été ménagé, Hugo Fabrègue se vit confier les clefs du camion. Qu’il conduisit avec maestria, avançant sans cesse, tantôt en force, tantôt en vitesse. Il créa plusieurs brèches et parcourut un nombre incalculable de mètres ballon en main. Cerise sur son gâteau, il inscrivit le troisième essai en débloquant, dans style particulier, une offensive des siens que les Biarrots avaient réussi à annhilier, avant que Fabrègue envoie la sauce.

Les meilleurs

A Nevers : Le Gal, Blanc, Faleali’i, Fabrègue, Toleafoa, Chalureau, Garcia, Genevois, Roelofse. A Biarritz : Bungaroo, Dachary, Burton, Tawalo, Singer, Peyresblanques. 

Par Antoine Deschamps

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