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Toulouse : attraction arrières

Par Jérémy Fadat
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    Toulouse : attraction arrières
Publié le Mis à jour
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Les trois-quarts toulousains ont inscrit 85,4 % des essais toulousains cette saison. Voici les raisons de ces chiffres…

Si l’on s’attarde sur les statistiques relatives aux essais toulousains, les chiffres sont éloquents. Cette saison, le club en a inscrit 35 en Top 14, soit 2,91 par match. Standards plus qu’honorables qui placent le Stade toulousain en cinquième position des meilleures attaques. Si l’on y ajoute les quatre journées de Challenge Cup, dans laquelle le staff a largement remanié l’effectif, le total monte à 44 essais, soit 2,75 par rencontre. Mais le plus parlant concerne la répartition de ces essais. Si l’on enlève les trois de pénalité accordés contre Agen, Lyon et Castres, 85,4 % des tous ces essais ont été marqués par les trois-quarts. Si ces derniers ont davantage pour habitude de terminer les coups, le différentiel est énorme. Et inhabituel. Cela se justifie par plusieurs facteurs. D’abord le profil des individualités qui composent la ligne d’arrières des hommes d’Ugo Mola. Kolbe (6 essais), Dupont (5 essais toutes compétitions confondues) Ramos (4 essais), Holmes (3 essais), Guitoune (3 essais), Bezy (3 essais), Médard (3 essais), Mjekevu (2 essais), Huget (2 essais) ou Fickou (2 essais) possèdent tous des qualités de finisseurs. Rapides et explosifs quels que soient leurs postes, ils excellent dans la capacité à franchir les défenses adverses, et à profiter des ballons de récupération. Un domaine dans lequel brillent les Stadistes. Heureusement pour eux d’ailleurs. « Dans l’utilisation du ballon, je ne suis pas inquiet. C’est plus la conservation qui me pose problème », confiait récemment Ugo Mola. Effectivement, en se penchant sur les séquences qui ont permis à ses troupes de finir derrière la ligne d’en-but, il se trouve que seuls trois essais ont été inscrits après des phases à plus de huit temps de jeu. Trop faible à ce niveau.

u arena, conditions adaptées

En clair, Toulouse est moins performant quand il s’agit d’user l’adversaire et finir souvent en force. Voilà pourquoi les avants marquent moins. « Sur nos mouvements offensifs, nous sommes plutôt à notre avantage, reconnaît William Servat. Mais à trop vouloir favoriser la continuité, on a parfois perdu des ballons et donner des opportunités de marquer. Ceci en allant trop vite à notre goût. » C’est l’autre tendance de la première partie d’exercice. Le projet de jeu est ambitieux mais ne doit pas amener à tenter des passes impossibles. Et à être tant exposés. « L’essentiel est de pouvoir conserver pour mettre l’adversaire en difficulté mais aussi ne pas se mettre en difficulté, résume Yoann Maestri. Nous avons été défaillants là-dessus contre Castres et aurons à cœur de montrer un autre visage, d’autant que le Racing se nourrit de ballons relâchés ou grattés au sol. » Pour autant, le toit fermé et le synthétique de la U Arena les Toulousains se sont entraînés sur ce type de terrain la semaine passée- pourraient avantager la transformation rapide du jeu stadiste. « Les conditions seront adaptées pour un jeu de mouvement, note Zack Holmes. Naturellement, tout est plus rapide, donc ce sera plus simple de porter le ballon. Les turnovers auront leur importance et cela nous correspond bien. » Voilà qui tombe à pic même s’il s’agira aussi d’occuper le terrain de manière plus pragmatique que ces dernières semaines.

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