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Duane Vermeulen : «Cadenasser «Basta», c’était essentiel!»

Par Nicolas Zanardi
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    Duane Vermeulen : «Cadenasser «Basta», c’était essentiel!»
Publié le Mis à jour
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Duane Vermeulen - Numéro 8 des Springboks pour son retour, le joueur du rct savourait le bon tour joué à ces français qu’il connaît si bien.

Comment expliquez-vous le faible niveau technique de la rencontre?

Les deux équipes sont entrées sur le terrain avec beaucoup de pression, mais aussi beaucoup de passion. Les Français souhaitaient faire oublier leur défaite face à la Nouvelle-Zélande, nous devions de notre côté réagir après la large défaite récoltée en Irlande. C’était un match important à gagner pour les deux équipes et dans ces cas de figure, la qualité du jeu en pâtit toujours un peu car les joueurs ont du mal à se relâcher.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Nous sommes entrés sur le terrain avec une stratégie différente de celles qui avaient été adoptées ces derniers temps. En clair, nous avions identifié des parties du terrain où nous pouvions nous permettre de tenir le ballon, et d’autres où nous nous l’étions interdit. En nous exposant moins, nous avons probablement mieux su trier nos ballons. Au vu du scénario du match, il s’agissait de jouer dans les bonnes zones si on voulait éviter de se retrouver sous pression.

Sur les transitions attaque défense, les Springboks ont semblé un ton au-dessus des Bleus… Pour bien connaître les Français, je me doutais qu’ils allaient chercher à nous imposer un combat très dur sur la ligne d’avantage. Il était essentiel de remporter ce bras de fer sur les impacts et sur les rucks. Notre défense a été assez performante ce soir, qui nous a permis à plusieurs reprises d’avancer et de récupérer des ballons importants. La victoire ne se joue à pas grand-chose : un ballon que nous perdons, mais sur lequel nous parvenons à remettre de la pression pour le récupérer, qui se termine par cette percée de Jesse Kriel et cette faute du demi de mêlée (Baptiste Serin, N.D.L.R.) qui coûte aux Bleus un carton… Ce n’est à quinze contre quatorze que nous sommes parvenus à faire le break.

Qu’avez-vous pensé en voyant les Bleus botter leur dernière possession en touche?

J’ai été surpris. Et soulagé, bien sûr, car on sait que les Français ont toujours au fond d’eux cette part de magie, qui aurait pu les emmener jusque dans notre en-but… Ils ont fait le choix de taper en touche, tant mieux pour nous. Mais bon, il fallait encore se concentrer sur la conquête et conserver le ballon jusqu’à la fin… (sourire)

La connexion entre Belleau et Bastareaud a été très bien annihilée par les Boks. On imagine que vous n’y êtes pas pour rien…

(sourire) J’avais parlé d’eux aux gars, bien sûr. Je les connais très bien pour évoluer avec eux à Toulon, donc je savais ce qu’ils sont capables de faire sur un terrain. Nous avons su réduire leur influence. Cadenasser «Basta», c’était essentiel. Il n’a pas pu beaucoup avancer, et nous avons bien défendu ses offloads. C’était une des clés pour nous aujourd’hui.

Une des clés du match aura aussi été votre marquage très serré sur Antoine Dupont, à qui vous avez su ne laisser aucun espace autour des rucks…

Oui, c’est sûr. Un peu comme pour Mathieu et Anthony, j’avais prévenu mes coéquipiers de ce qu’il était capable de faire. C’est un jeune joueur fantastique, promis à un grand avenir, qui montre tous les week-ends en Top 14 des qualités exceptionnelles. J’avais donc prévenu mes coéquipiers qu’il fallait se montrer très vigilant autour des rucks, ne jamais décrocher son regard de lui tant qu’il n’avait pas lâché son ballon. Nous avons eu la chance de pouvoir le mettre sous pression à plusieurs reprises… Cela était aussi une des clés de l’efficacité de notre défense.

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