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Bayonne : défense absolue

Par Emilie Dudon
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    Bayonne : défense absolue
Publié le Mis à jour
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Débordés dans tous les secteurs de jeu le week-end dernier à Aimé-Giral, les Basques ont été particulièrement inefficaces sur le plan défensif. Et comptent bien se rattraper vendredi.

Dix essais et soixante-six points encaissés (un record pour une première journée de Pro D2), ça fait moche. Surtout quand on descend de Top 14 et qu’on est censé faire peur à tout le monde. à Perpignan samedi dernier, Bayonne a plutôt fait rire. Et ça n’a pas du tout fait marrer le staff, Pierre Berbizier en premier lieu. Comme vous pouvez l’imaginer, la semaine a été aussi pénible que studieuse sur les bords de la Nive. Samedi soir, l’entraîneur des avants Joël Rey ne cachait pas son désarroi à la sortie des vestiaires : « Il n’y a pas un secteur, pas un seul, sur lequel on pourra s’appuyer pour la suite. On n’a rien vu… »

Une question d’engagement

Il a pourtant bien fallu s’y remettre et avancer. Parmi les principaux chantiers des derniers jours, la défense. Indigente à Aimé-Giral le week-end dernier, elle a cristallisé l’incroyable atonie des Basques lors de cette rencontre. Apathiques, les Ciel et Blanc ressemblaient à des cadets incapables de rivaliser face aux assauts perpignanais. « La défense est un secteur qui pose problème depuis la saison dernière », rappelle le capitaine Martin Bustos Moyano. Sauf que Bayonne n’évolue plus en Top 14 désormais… Comment faire, alors, pour gommer en cinq jours des lacunes qui freinent les Bayonnais depuis des mois ? « En travaillant la tête, plutôt que notre système. Quand l’investissement est là, ça vient tout seul », livre le deuxième ligne Pablo Huete. Le capitaine Martin Bustos Moyano précise : « Ce n’est pas notre système défensif qui n’est pas bon, nous le connaissons et nous continuons à le travailler, mais bien le comportement de chacun. A Perpignan, on n’a pas avancé, on a perdu les duels, on a subi sur tous les ballons alors forcément, nous avons pris beaucoup d’essais. » Au-delà d’un match raté - comme il peut en arriver à toutes les équipes une fois dans la saison - c’est le manque d’envie affiché par les Basques dès la première journée de championnat qui a marqué. Et laisse perplexe. « L’envie, c’est un minimum pour jouer au rugby. Il y en a eu très peu aujourd’hui », déplorait Joël Rey samedi sans cacher son incompréhension. Une impression confirmée par Pierre Berbizier cette semaine : « Il y a eu un manque sur le plan mental. Vous pouvez parler d’organisation collective et de n’importe quel rugby, ça ne peut pas marcher s’il n’y a pas un minimum d’engagement. »

Une réaction est attendue ce week-end, symbolisée par l’investissement que mettront les Bayonnais à défendre leur ligne (en même temps que leur honneur) ce soir : « 90 % de la réussite dans le secteur défensif tient à l’attitude, à l’envie de plaquer et d’avancer sur ses plaquages, conclut Martin Bustos-Moyano. Je l’ai dit aux joueurs cette semaine : si on répond présents dans l’engagement, les choses ne se passeront pas de la même façon. Il me tarde ce match contre Béziers. » On est curieux de voir ça, nous aussi…

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