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Pour Oloron-Sainte-Marie rien ne sert de courir

Par midi olympique
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    Pour Oloron-Sainte-Marie rien ne sert de courir
Publié le Mis à jour
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Auteur d’une belle saison mais sorti prématurément des phases finales, le club béarnais d'Oloron-Sainte-Marie, conscient de son potentiel sportif mais aussi des exigences financières de la Fédérale 1, se projette avec lucidité sur les saisons à venir.

«On est les seuls à avoir battu Rouen deux fois, chez eux et chez nous. » Glissée comme ça au milieu de l’entretien avec le président Joël Amans, la phrase en dit long sur le club. Derrière un écran de pudeur toute pyrénéenne, ce simple rappel souligne tout le potentiel des Bleus et Blanc qui ont disputé jusqu’au dernier moment la place de premier de poule au récent vainqueur du trophée Jean-Prat. Forcément, dans ces conditions, l’élimination dès les huitièmes de finale par le voisin bigourdan de Bagnères a quelque chose de frustrant, au regard de ce que le club a été capable de produire durant la saison régulière. Aussi le club nourrit-il de légitimes regrets, sans pour autant vouloir à tout prix faire mieux dès la saison suivante. L’histoire d’Oloron-Sainte-Marie en Fédérale 1, s’écrit sous le signe de la patience, de la réserve, de l’ambition mesurée et des objectifs rationnels, comme un plat longuement mitonné pour en être que plus savoureux. Les Oloronais prennent leur temps… Preuve en est, malgré les (très) bons résultats de la saison passée, l’objectif pour l’exercice à venir est de simplement se qualifier. Avec huit départs pour quatre arrivées, le club mise sur la continuité.

Faire correspondre le budget aux objectifs

Encore une fois, le problème réside du côté de la trésorerie. Si sportivement Oloron fait plus que rivaliser et s’affiche en cador du trophée Jean-Prat, il n’en reste pas moins que l’un des plus petits budgets du championnat se voit contraint de rêver avec prudence. Pour ne rien arranger, les Béarnais doivent faire face à une nouvelle tuile qui leur coûte déjà cher : l’incendie de leur tribune.Entre la disparition des vestiaires neufs qui se trouvaient dessous, le déclassement des installations, la durée de l’enquête et l’annulation de la rencontre Pau - Toulouse qui devait initialement s’y dérouler, il y a de fortes chances que le « Fécéo » doive se serrer un peu plus la ceinture… Par chance, la nouvelle formule du championnat implique les espoirs fédéraux. « C’est une excellente chose. Ça va nous permettre d’alimenter l’équipe une en jeunes joueurs, et ça incitera les clubs à les former. Pour les équipes comme nous qui n’avons pas forcément les moyens de recruter beaucoup de joueurs, c’est aussi une véritable aubaine. » C’est sur le long terme que le second club du comité envisage son avenir. Prêt sur le plan sportif, il fait pour l’instant le dos rond en attendant des jours plus radieux du côté des finances. Patiemment, il construit son avenir sur des bases solides, attendant sans se précipiter le bon moment pour peut-être un jour évoluer vers de plus hauts sommets, et s’y installer.

Par Rémy Doutre

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