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Fulgence Ouedraogo: « Travailler sur notre identité »

Par Emilie Dudon
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    Fulgence Ouedraogo: « Travailler sur notre identité »
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L’international entame sa quatorzième saison avec Montpellier, avec un nouveau staff mais toujours autant d’envie.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas à Montpellier. Qu’est-ce qui a changé avec l’arrivée du nouveau staff ?

L’organisation d’abord. C’est nouveau pour nous de travailler avec un staff qui comprend cinq entraîneurs. Chacun a sa touche, son domaine d’intervention et n’empiète pas sur celui de l’autre. C’est pratique dans l’organisation et cela permet d’être plus précis sur tous les détails du jeu. On l’est avec Ian (Vass, N.D.L.R.) sur la défense, avec Richie (Gray) sur la zone de rucks, avec Nathan (Hines) et Alex (King) sur le jeu devant et le jeu derrière. Ça permet d’avoir des axes de travail différents et de véritablement bosser sur des détails.

Les entraînements se font désormais en français. Cela fait-il une différence ?

C’est bien. Ça donne un nouvel élan à tout le groupe. Certains coachs parlent encore difficilement le français mais on voit qu’ils font l’effort. Bon, parfois on se demande un peu ce qu’ils veulent dire quand ils expliquent les exercices… (rires) Mais ça fait plaisir, tu sens qu’ils ont envie de s’intégrer et de faire partie du club. C’est une très bonne chose.

Vous parlez d’un nouvel élan. C’est ce qu’on ressent au niveau de tout le club. Est-ce aussi votre impression ?

Une page s’est tournée. Nous essayons de vivre quelque chose de neuf, d’écrire une nouvelle histoire. Pour l’instant, nous en sommes seulement aux fondations. Ce n’est jamais simple de changer de staff, dans un championnat dont on sait qu’il est très dur et qu’il ne tolère aucun faux pas. Il y aura des hauts et des bas, tout le monde en est conscient. Il faudra rester soudés dans ces moments-là et c’est maintenant qu’on crée une cohésion qui pourrait nous permettre de faire la différence à la fin de la saison. C’est important, nous travaillons aussi sur le liant de l’équipe, sur son identité.

Comment travaille-t-on là-dessus ?

En faisant des choses extra-rugby ensemble, en essayant de partager les univers de chacun, mais aussi en partageant des moments dans le rugby, qu’ils soient beaux ou très difficiles.

On dit tous les ans que c’est la bonne année pour le MHR.Ce sera la bonne cette fois ?

On le dit tous les ans oui… Et nous le souhaitons tous, évidemment. Mais il est beaucoup trop tôt pour parler comme ça. Nous savons que toutes les conditions sont réunies pour faire quelque chose de bien. L’équipe reste sur un gros échec, qu’il a été difficile de digérer, et nous avons envie d’effacer cette fin d’année ratée. C’est plus facile avec un nouveau staff parce qu’il y a vraiment une rupture. On repart avec beaucoup d’enthousiasme et d’envie.

Ne pas être champion serait-il un échec ?

Oui. Comme chaque année. La défaite en barrage l’an dernier en était un aussi, comme celle en demie l’année d’avant l’était également. Nous serons forcément déçus si nous ne sommes pas champions, mais comme toutes les autres équipes. En tout cas, ce serait vraiment bien pour le club.

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