Abonnés

Revue de l'élite : le baromètre des demis d'ouverture

Par Nicolas Augot
  • Revue de l'élite : le baromètre des demis d'ouverture
    Revue de l'élite : le baromètre des demis d'ouverture
Publié le Mis à jour
Partager :

Toujours dans la rubrique de la revue de l'élite des demis d'ouverture, Midi Olympique a référencé les surprises au poste, les valeurs sûres, les grands absents et les déceptions.

Les surprises : Pato Fernandez s'affirme

Si Clermont a fait une grande saison, c’est aussi parce que les « doublures » ont su hisser leur niveau de jeu, permettant aux cadres de profiter de périodes de repos. C’est le cas de Camille Lopez à l’ouverture car Pato Fernandez s’est affimé comme chef d’orchestre du collectif auvergnat. A seulement vingt-deux ans, il a été titularisé à dix reprises en Top 14, prenant ainsi la mesure du costume. Il n’est pas la seule belle surprise de la saison. L’ouvreur sud-africain Willie Du Plessis a été étonnant malgré une saison marquée par un changement de club en cours d’exercice.Le CV de Mike Harris était prometteur. L’Australien s’est très rapidement adapté à sa nouvelle équipe et au Top 14. De son côté, Julien Dumora a lui aussi démontré qu’il était important dans la rotation du CO. Saison aussi surprenante pour Lionel Beauxis qui a quitté l’UBB avant de trouver du temps de jeu au printemps du côté de Lyon. Mais la plus belle surprise est venue de Toulon avec le jeune Anthony Belleau (21 ans) longtemps contraint de prendre son mal en patience sur le banc des remplaçants avant d’être titularisé en demi-finale du Top 14 où il a réussi le drop de la victoire. Un garçon à suivre.

Les valeurs sûres : Urdapilleta toujours là

L’Argentin Benjamin Urdapilleta est un des clés de la réussite des Castrais la saison dernière. Agé de 31 ans, il a disputé vingt-quatre matchs dont dix-neuf comme titulaire. La précision de son jeu au pied et sa capacité à alterner le jeu font de lui un maître tacticien qui peut aussi apporter un peu de folie dans les schémas prévus en attaquant la ligne. Si Grenoble a rarement brillé la saison dernière, le capitaine et ouvreur des Isérois Jonathan Wisniewski a pourtant tout fait pour limiter la casse. Le néo-Toulonnais, qui fête ses 32 ans cet été, a disputé dix neuf rencontres de Top 14 (quinze titularisations) et a des arguments pour entrer dans la rotation au RCT. Enfin, le parisien Jules Plisson figure une nouvelle fois dans notre classement. Il a su se montrer décisif sur plusieurs matchs serrés avec son club, en étant capable du meilleur. En revanche, il peine à trouver de la régularité dans ses performances pour apparaître plus haut dans ce classement. Absent de ce Top 10 l’été dernier, il y fait son retour, grâce notamment à son retour chez les Bleus en fin de saison. Décevant lors du premier test, il a fait preuve de caractère pour mieux terminer la tournée.

Les absents : Holmes victime de la concurrence

Quatrième de ce classement la saison derrnière, l’Australien Zack Holmes n’a pas pu défendre ses chances avec l’arrivée de son compatriote Brock James qui est devenu le titulaire du poste.Pourtant le niveau de Holmes n’est pas remis en doute puisque le staff technique rochelais l’a aligné à seize reprises mais très souvent au centre et à l’arrière. L’international français Rémy Tales doit, de son côté, vivre dans l’ombre de Dan Cater. Seulement six titularisations cette saison (toutes compétitions confondues), soit seulement une de plus que Benjamin Dambielle avec qui il se partage le temps de jeu quand Carter n’est pas là. Ttitulaire en début de saison, le Sud-Africain Demetri Catrakilis a perdu sa place et la confiance de Jake White. D’abord blessé fin janvier, il a ensuite été mis au placard par son manager qui a attendu la fin du mois d’avril pour lui redonner une place... sur le banc des remplaçants. Enfin, Johan Goosen, celui qui voulait être calife à la place du calife en réclamant de jouer ouvreur au Racing 92, n’aura endossé qu’une seule fois le numéro dix. Replacé à l’arrière pour son deuxième et dernier match avec les Ciel et Blanc, il a ensuite déserté la France.

Les déceptions : Carter perd son trône

Numéro un sans aucune contestation possible la saison dernière, le All Black Dan Carter n’a pas eu le même éclat cette année. Certes, l’ouvreur du Racing 92 aurait pu être classé parmi les valeurs sûres car il a réussi des très belles performances, notamment en Coupe d’Europe. La déception est donc relative. C’est aussi le cas de François Trinh-Duc qui a été perturbé par plusieurs blessures pour sa première saison à Toulon (fracture de l’avant-bras en novembre, lésion musculaire avant la demi-finale de Top 14). Il a aussi été devancé par Camille Lopez chez les Bleus. La plus grosse déception de la saison vient de l’Union Bordeaux-Bègles où Ian Madigan n’a pas réussi à trouver ses marques dans le collectif girondin. Seulement sept titularisations pour l’international irlandais qui a décidé, en commun accord avec le club, de stopper son aventure en France avant la fin de son contrat. à Montpellier, Benjamin Botica n’a pas convaincu Jake White et il est parti à Oyonnax en cours de saison (où il a fait des sorties intéressantes). Les Toulousains Toby Flood et Luke McAlister n’ont pas été à leur avantage cette saison.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?