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Une nouvelle ère

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Relégué en poule élite de Fédérale 1, le club tarnais voit son président Jean-Jacques Castanet démissionner. Son successeur sera connu le 30 juin, ainsi que les grandes lignes d’un nouveau projet declub censé relancer la machine…

La rumeur de son départ a bruissé, de manière intermittente, tout au long de cet exercice 2016-2017 cauchemardesque. C’est finalement lorsque le club semblait avoir retrouvé un semblant de stabilité et de sérénité après avoir digéré l’affront de la relégation que Jean-Jacques Castanet, le président du SCA, a annoncé sa démission. Sa motivation, infaillible depuis six saisons, n’aura donc pas survécu à ces dix-huit mois houleux quand les structures du club n’ont cessé de se déliter sur fond de crises internes et de résultats sportifs en berne. S’il a probablement commis des erreurs (dans sa gestion des hommes et des ego, dans sa communication, dans le recrutement qu’il a parfois dû mener, dans son incapacité à instaurer de la stabilité dans un club qui en avait besoin), Jean-Jacques Castanet a eu le mérite d’assumer les responsabilités d’un poste qui n’intéressait personne lors de sa reprise en 2010. Le SCA était alors un club en difficultés financières et le président Castanet a redoré son blason économique six saisons durant, au point de devenir l’un des bons élèves de la DNACG, le gendarme financier du rugby. Le chef d’entreprise a ainsi contribué à créer le « club affaire » du club albigeois, qui, fort de 350 entreprises affiliées, est devenu l’un des plus puissant réseau économique de Midi-Pyrénées. 

 

Un conseil d’administration chamboulé

Sur le plan sportif, même si son bilan restera immanquablement terni par le gâchis majuscule de ce dernier exercice, le SCA de Jean-Jacques Castanet a toujours figuré honorablement avec ses moyens du moment. S’il jouait le maintien en début de mandat, sous l’ère Henry Broncan, (qui avait pour consigne de faire le dos rond à moindre frais pour redresser les finances du club) ; le SCA de Jean-Jacques Castanet n’a pas tardé à devenir plus ambitieux, avec pour paroxysme de sa réussite un exercice 2014-2015 qui l’a vu se qualifier pour la phase finale du Pro D2 (défaite en demi contre Mont-de-Marsan).

Alors quid de l’avenir désormais ? Jean-Jacques Castanet a posé sa démission et restera à la tête du club jusqu’au 30 juin prochain. Après quoi, il glissera vers un poste de responsabls des relations entre le SCA et les institutions du rugby tout en gardant un siège au sein du conseil d’administration de la SASP du club. 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, ledit conseil d’administration apparaît fragilisé par les démissions conjointes de plusieurs de ses membres historiques, dont messieurs Sirgue ou Alberge. Les membres restants, dont Lacombe, Roumegoux, Peyronnet et Guilhem doivent trouver des noms pour compenser les départs et obtenir le quorum (9 membres) susceptible de garantir la bonne tenue de l’élection du nouveau président à la fin du mois. Le nom du futur élu se trouve certainement parmi ces membres du conseil d’administration, à moins qu’un nouvel homme fort ne fasse son apparition d’ici au vote ou que Jean-Jacques Veyrac, actuel directeur général du club, ne choisisse de franchir le pas. Le club communiquera le 30 juin et indique que « des cellules de travail sont en place pour écrire un nouveau projet de club ». Un nouveau plan qui devra ramener le SCA en Pro D2. Le plus vite possible. 

Par David Bourniquel

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