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Le doublé Limouxin

Par Didier Navarre
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    Le doublé Limouxin
Publié le Mis à jour
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Limoux a conservé son titre à l’issue d’une finale parfaitement maîtrisée sur le plan tactique. Après son échec en finale de la Coupe, Lézignan a manqué une nouvelle fois le coche.

Le bouclier Max-Rousié restera pour une année supplémentaire dans la Vallée du Razès et aux portes de la Haute-Vallée audoise. Samedi en début de soirée, Limoux, le deuxième de la phase qualificative, le tenant du titre a totalement déjoué les pronostics en conservant son bouclier, et ce à l’issue d’une finale particulièrement indécise, échevelée, offensive et plaisante. Avant d’accrocher une huitième étoile à son palmarès, Lézignan devra encore patienter. Certes, à l’ultime minute de la rencontre, le leader de la phase qualificative fort de vingt victoires en vingt-et une rencontres, a eu la balle de la prolongation et du « point en or ». Cette dernière était suspendue au pied du buteur Rémi Marginet qui aurait pu égaliser. Or, cette dernière passa à côté du poteau gauche. Un échec qui officialisait ainsi le sacre de Limoux et la défaite de Lézignan. Malheureux un mois plus tôt en finale de la Coupe de France, face à Carcassonne, les Lézignanais ont été pour la seconde fois de la saison dans l’incapacité de d’imposer le jeu qu’ils affectionnent. Au cours de cet exercice 2017, Lézignan est le prince sans couronne, ce que soutient le coach Aurélien Cologni: « C’est pourtant une saison aboutie et c’est bien dommage lors des finales d’évoluer un ton en dessous. Nous n’avons pas pu nous débarrasser de cette pression négative. Sur la rencontre, il y a trop d’approximations, de déchets. C’est malheureusement, la loi du sport. Pour mes joueurs, je suis vraiment déçu. »

L’envie de gagner, plus que la peur de perdre.

Ce troisième sacre officiel de Limoux après ceux de 1968 et 2016 est tout sauf usurpé et ce malgré le petit écart au score (22-24). Qui, en début de rencontre, aurait parié le plus petit euro sur le titre limouxin ? Certainement l’entraîneur, Olivier Janzac : « Cette finale, nous l’avons préparée avec l’envie de gagner plus que la peur de perdre. Nous avons fait abstraction de toute pression en jouant totalement libérés. » En effet dans la stratégie offensive, l’organisation défensive, les joueurs du Razès ont été vraiment efficaces et plus particulièrement, le pilier néo – zélandais, John Palavi, l’homme du match, auteur d’un doublé et d’une ultime réalisation à la 64e minute de jeu qui a sérieusement pesé dans la conquête du titre en laissant Lézignan à six longueurs de retard (24-18). « Notre victoire, c’est aussi la force mentale du groupe et sa solidarité, reprend Olivier Janzac. Sur cette finale, rappelons que nous perdons deux joueurs sur blessure. En début de rencontre, Alexis Albérola est victime d’une entorse à un coude. À la reprise, Jérémy Guiraud, le buteur, se donne une entorse d’un genou. En fin de match, Paul Barbaza et Valentin Yesa sont totalement diminués. Dans la difficulté, la souffrance, l’équipe a réussi à trouver des ressources incroyables. Ce soir, l’équipe a réalisé quelque chose de magnifique. Nous sommes champions de France avec un des plus petits budget du championnat. Sur la feuille de match, il y avait tout de même onze joueurs formés au club. » Dans l’euphorie de ce sacre, le champion 2017 a la ferme intention de tripler la mise la saison prochaine. « Dans le passé, il y a eu une domination catalane, villeneuvoise, lézignanaise. Je souhaite qu’il y ait une domination limouxine », conclut Olivier Janzac, l’entraîneur comblé.

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