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Judicaël Cancoriet : « Ce n'est qu'une étape »

Par midi olympique
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    Judicaël Cancoriet : « Ce n'est qu'une étape »
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Auteur d'une prestation remarquée, Judicaël Cancoriet s'est présenté en conférence de presse satisfait par la qualification, même s'il sait que le plus dur reste à venir pour Clermont à l'heure de retrouver Toulon en finale dimanche prochain.

Judicaël, même réduits à quatorze, on ne vous a jamais vu douter ce soir. Comment expliquez-vous la sérénité que dégage ce groupe ?

Je ne sais pas si c'est une question de sérénité. Mais il y a des temps forts, des temps faibles et le tout et de savoir les gérer, en restant solidaires et lucides. Nos leaders nous ont bien guidé et on a essayé de les suivre. Beaucoup s'interrogeait sur votre capacité à réagir après la finale perdue en Champions Cup.

 

Pensez-vous avoir répondu présents ?

Oui bien sûr. La finale de Coupe d'Europe était un match vraiment compliqué, mais nous savions qu'il fallait rapidement passer à autre chose. Je pense que nous avons su le faire ce soir. Désormais vous aller basculer sur la finale.

 

Un mot sur Toulon ?

Pour l'instant on va d'abord penser à digérer cette qualification et on verra par la suite.

 

Personnellement comment vous-êtes vous senti aujourd'hui ?Avez-vous ressenti une pression particulière avant la rencontre ?

J'ai essayé d'apporter le maximum. Sur la fin c'était un peu plus dur, mais nous avions fait le boulot en amont. La pression ? Il y a toujours ce que dit la presse mais j'ai essayé de ne pas regarder, pour rester concentrer sur mon match.

 

On vous a vu avoir des crampes en fin de match, c'était dur sur la fin ?

Oui, c'était un match dur, intense où il y a eu de la vitesse, donc à la fin ça commençait à tirer.

 

Peut-on considérer que c'est la jeunesse clermontoise qui a triomphé sur l'expérience francilienne ce soir ?

Non ce n'est pas uniquement la jeunesse, c'est tout le groupe ! Il y a les anciens, les jeunes qui poussent et nous allons tous de l'avant. Tous ensemble.

 

Comment s'est passée la préparation ?

Les leaders sont venus nous parler, mais ils ne voulaient pas non plus nous monter le bourrichon. Nous avons été très corrects cette semaine et nous savions où on allait, donc ce n'était pas la peine d'en dire trop.

 

Est-ce que le fait de ne pas être le seul jeune (on pense à Iturria, Penaud ou Raka), vous aide à évacuer la pression ?

Ce n'est pas la première fois qu'il y a des jeunes. Que nous soyons là où pas, le groupe fonctionne bien, donc on essaye de ne pas faire de différences entre les jeunes et les vieux.

 

Dans quel état d'esprit était le vestiaire après la rencontre ?

Nous étions contents d'avoir validé notre place en finale. Maintenant on sait bien que ce n'est qu'une étape.

 

Que signifie le Stade de France pour vous ?

Ça m'évoque mon enfance à Sarcelles, en Île de France, quand j'y allais pour voir des grands matchs. Donc évidemment que c'est un plaisir tout particulier pour moi d'aller y jouer dimanche prochain.

 

Avez-vous déjà assisté à une finale au Stade de France ?

Oui il me semble que j'étais allé voir Perpignan Clermont... La finale de 2009, gagnée par Perpignan, ou celle de 2010, remportée par l'ASM ? Il me semble bien que c'était celle de 2009 (rires).

 

Propos recueillis par Pierrick Ilic-Ruffinatti à Marseille

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