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Esclauze, revenu du purgatoire

Par midi olympique
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    Esclauze, revenu du purgatoire
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne de Montauban Pierrick Esclauze a été écarté des terrains un mois et demi pour un mauvais geste sur Clément Darbo lors de Montauban - Agen. Le joueur a appris de ses erreurs et revient en forme…

C’était le 2 mars dernier. Montauban accueillait Agen dans le choc de la 23ejournée de Pro D2. Les Montalbanais étaient alors au creux de la vague. Battus à Bourgoin (16-14) la semaine passée, ils recevaient les Agenais avec l’obligation de gagner pour rester accrochés au top 5. À la 48e minute, Pierrick Esclauze, deuxième ligne d’ordinaire irréprochable, perdait ses nerfs et, sur une action anodine, « arrosait » copieusement Clément Darbo, le demi de mêlée agenais, déclenchant une bagarre générale de grande ampleur. Montauban perdait la rencontre, s’enfonçait un peu plus encore dans son passage à vide et devait faire une croix sur son deuxième ligne pour plusieurs rencontres. Cité par la commission de discipline pour son geste inacceptable sur un terrain de rugby, le colosse (1,97 m, 115 kg) tarn-et-garonnais écopait dans la foulée de quatre matchs de suspension (réception de Carcassonne, déplacement à Perpignan, Albi et Béziers). Avec les semaines de coupure scindant le championnat en blocs, Pierrick Esclauze fut écarté des terrains un mois et demi. Une période au purgatoire, mise à profit pour travailler dur et faire son autocritique.

Un combattant habile

Désormais, le joueur est revenu plus fort encore. Depuis son retour lors de la 27e journée et la réception de Dax, le deuxième ligne monte en puissance. Et c’est pour ses qualités rugbystiques qu’il brille à nouveau. Les observateurs se souviendront longtemps de sa passe vissée sautée aussi soudaine que précise vers son ailier Sébastien Ascarat sur le deuxième essai montalbanais lors de la demi-finale. Un geste de grande classe, digne d’un trois-quarts centre qui scellait la victoire des Sapiacains. Preuve que les avants ne sont pas que des brutes et qu’ils savent aussi jouer au ballon. Passé par Aubenas-Vals puis par feu le Stade phocéen, c’est à Nevers qu’il fut repéré par les Montalbanais. Il a rejoint le club vert et noir l’année de la remontée en Pro D2, en 2014-2015, et s’est imposé comme un des éléments majeurs de la mécanique tarn-et-garonnaise, cumulant depuis son arrivée 76 matchs dont 64 en tant que titulaire. À un poste où la concurrence est rude (Serge Sergueev, Olivier Caisso, Claude Dry, Simon Pinet), les chiffres ne sont pas neutres. Sa carrière est encore vierge de matchs en Top 14. Mais peut-être plus pour longtemps. Pierrick est ses coéquipiers sont à 80 minutes de s’offrir l’élite.

 

Par David Bourniquel

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