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Novès : "Une entrevue de qualité"

Par midi olympique
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    Novès : "Une entrevue de qualité"
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Quatre jours après avoir rencontré Serge Simon, nouveau manager des équipe de France, Guy Novès prend la parole. Il affirme être satisfait du terrain d'entente trouvé. Son staff peut donc continuer à travailler, sans perdre de temps...

Jusqu'à présent, seul Serge Simon s'état exprimé, actant la continuité avec le staff tricolore en place et son sélectionneur, Guy Novès. Ce dernier sort aujourd'hui de son silence en livrant sa vision des choses et en rappelant, dans les colonnes du Dauphiné, sa vision des choses. Sa motivation est intacte...

A propos de la rencontre avec Simon

«L'entrevue que j’ai eue avec Serge Simon n’était pas pour se dire qu’« on va s’aimer ». Serge Simon, qui représente Bernard Laporte, est conscient que le travail effectué est un travail de qualité. Il est conscient que ça aurait été une perte de temps de ne pas nous laisser continuer ce travail. Il est parti là-dessus tout en me disant que nous aurions exactement les mêmes conditions de travail. À partir de là, j’attendais de les rencontrer pour savoir quelle était leur vision des choses. On s’est mis d’accord sur cette vision commune. On est parti pour travailler ensemble sans aucun problème (...) Dans ma tête, j’étais convaincu que les personnes qui sont aujourd’hui à la tête de la Fédération ne sont pas stupides. Ce sont des gens qui ont leurs idées. On les partage ou pas, mais ils sont tout sauf idiots. Ce sont quand mêmes des anciens joueurs, des anciens compétiteurs, ancien entraîneur ou manager pour ce qui est de Bernard Laporte. On ne pouvait pas passer à côté d’un projet de qualité.»

Pouvait-il arrêter ? 

«Je suis à la tête d’un staff que j’ai mis en place, qui travaille dur, très dur. Cela aurait été compliqué de partir sur un coup de tête en disant : “ le président Pierre Camou m’a choisi il y a cinq ans. Il m’a rechoisi il y a un an. Une nouvelle direction arrive, ils ne m’ont pas choisi, donc il n’y a aucune raison que je reste.” (...) Cela m’embêtait de laisser tomber comme ça. Mais j’étais prêt à le faire si l’entrevue que nous avons eue ne s’était pas passée comme je pensais qu’elle se passerait.»

La pression du résultat

«Au Stade toulousain, l’obligation de résultats, je l’avais sans que le pré­sident Bouscatel m’en parle. Il avait cette finesse. Il me connaissait, il savait que je me mettais suffisamment la pression pour ne pas en rajouter. La notion de résultat est évidemment capitale mais, après, mon expérience de la compétition m’a appris que pour atteindre ce résultat, il faut surtout parler de contenu (...) Honnêtement, je n’ai pas la sensation d’avoir des comptes à rendre. Bon, après, quand on est président, certains en parlent, d’autres moins. Quand on a mon expérience, on n’a pas besoin d’une personne lambda pour vous dire que la notion de résultat est importante parce qu’un coup, on entraîne l’équipe de France.»

Son avenir

«Bernard Laporte et Serge Simon sont arrivés en cours de mandat sans m’avoir choisi. Ils m’ont sur le portebagages ! Si on avait été nul durant la première année, j’imagine qu’il n’y aurait pas eu de discussion. À partir du moment où ils ont sûrement estimé que les choses en train de germer étaient intéressantes, il y a une discussion pour voir si on peut passer un petit moment ensemble. Cela a été le cas, ça s’est super bien passé. J’ai eu une entrevue de qualité avec Serge Simon. À partir de là, je ne change pas de fusil d’épaule, je continue sans me polluer la tête...» 

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