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[ Dossier France - Nouvelle-Zélande ] Un an après !

Par Jérôme Prévot
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Publié le Mis à jour
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Un an après la déculottée de Cardiff, la France retrouve la Nouvelle-Zélande. État des lieux.

Il y a un peu plus d’un an, les All Blacks écrasaient l’équipe de France 62-13 en quart de finale de la Coupe du Monde, un désastre mémorable. Le genre de match censé incarner un repère historique. Qu’est ce qui a vraiment changé depuis ce 18 octobre ? Finalement pas grand-chose, c’est ça le plus frappant. Les All Blacks survolent encore la planète ovale, ils ont amélioré le record mondial de victoires consécutives (18) après avoir écrasé le Tournoi des Quatre Nations. Après avoir été surpris par l’Irlande à Chicago le 5 novembre, ils ont remis les pendules à l’heure samedi dernier à Dublin.

Ils ont certes perdu un quintet de centurions : Richie Mcaw, Daniel Carter, Ma’a Nonu, Conrad Smith et Keven Mealamu, soit 489 sélections, c’était prévu. Mais l’ossature n’a pas beaucoup changé pour autant. Sur les quinze titulaires néo-zélandais qui se sont imposés samedi, onze étaient sur la feuille de match de la finale 2015, un douzième, le centre Fekitoa était dans le groupe. Quinze des 23 joueurs de la feuille de match étaient de l’aventure du Mondial.

Les Français non plus n’ont pas tellement bouleversé leur effectif. Treize des 23 joueurs qui ont joué contre l’Australie samedi soir étaient au Mondial et Chiocchi, Lamerat et Ollivon étaient dans la présélection à 36 de Philippe Saint-André. 16 sur 23, on ne peut pas dire que Guy Novès a bouleversé le groupe France. On rappelle aussi que Yannick Bru, grand maître du jeu d’avants sous Philippe Saint-André a également conservé sa place.

Sur le plan des résultats, on ne peut pas non plus dire que la France a vraiment redressé la barre. Comme en 2012, les Bleus ont perdu un test sur deux en Argentine. Le Tournoi 2016 fut décevant, avec trois défaites pour deux victoires, dont une déconvenue en écosse, la première depuis dix ans. La France a certes battu les Samoa mais elle a trébuché sur le premier obstacle sérieux venu du Sud : cette équipe des Wallabies qu’on accusait en plus d’avoir fait l’impasse en lançant des jeunes ou des réservistes. Depuis l’arrivée de Guy Novès, la France a perdu cinq matchs sur neuf. Celui de Saint-André était meilleur avec cinq victoires, trois défaites et un nul.

Mais il faut être honnête, derrière la sécheresse clinique du bilan comptable, le ressenti n’est pas du tout le même côté français (lire en page 3) c’est tout le paradoxe de la situation. Guy Novès, avec des principes aux antipodes de ses prédécesseurs, a suscité un enthousiasme certain autour de Bleus autrement plus allègres, même s’il repose encore sur de l’impalpable.

C’est pourquoi on ne peut pas dire que les retrouvailles entre les deux nations, samedi prochain, seront placées sous le signe d’une nouvelle ère, sauf si justement, elle commence à ce moment-là.

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