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Nevers-Chambéry, chaud devant

Par midi olympique
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    Nevers-Chambéry, chaud devant
Publié le Mis à jour
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Encore battus dans la course à la montée la saison dernière, les Bourguignons veulent marquer les esprits d’entrée.

Le stade du Pré-Fleuri va bouillir ! Pour son premier rendez-vous avec la toute nouvelle poule d’accession au Pro D2, le chaudron neversois aura droit à un festin de roi. Même si, comme le relève justement Guillaume Jan, entraîneur des lignes arrière azur et or, « des affiches, il y en aura cinq par journées », ce Nevers - Chambéry programmé dimanche, à 15 h 30, fait saliver. S’il veut porter à ébullition son projet de montée, sur lequel il bute depuis qu’il évolue en Fédérale 1, c’est-à-dire en 2010, le club présidé par Régis Dumange ne doit pas manquer ses débuts à domicile. Reste que plusieurs ingrédients sont susceptibles de servir de gâte-sauce.

Intersaison mouvementée

La préparation, tout d’abord. En l’espace de trois matchs amicaux, l’Union sportive olympique nivernaise Rugby (appellation officielle) a inquiété ses plus sérieux aficionados. Une victoire mitigée face à Bourg-en-Bresse puis deux revers face à Aubenas-Vals et Strasbourg ont fait baisser la cote de l’USON. Guillaume Jan tempère : « Ces matchs nous ont permis d’effectuer une large revue d’effectif avec, lors des deux premières rencontres, deux équipes totalement différentes par mi-temps. Nous étions en phase de préparation. Là, ce sera complètement différent. » D’autant plus différent que, entre-temps, Xavier Péméja (ex-Montauban, Bayonne et Bourgoin), nommé il y a trois jours, a remplacé Jean Anturville au poste de manager général !

L’adversaire, en suite. Chambéry, auréolé du titre de champion de France de Fédérale 1 (trophée Jean-Prat) et du bouclier Bélascain, présentera dans la Nièvre une sacrée carte de visite. « Ce n’est pas un club nouveau,souligne Guillaume Jan. Il y a deux saisons, lorsque nous étions demi-finalistes contre Lille, les Savoyards l’étaient aussi, face à Aix-en-Provence… Ils ont une histoire et le titre de leurs moins de 21 ans prouve la qualité de leur formation. »

Pour pimenter le menu, les deux futurs belligérants ont fait signer quelques cadors. « Le SOC peut compter désormais sur Juan Mangione, Manu Ahotaeiloa, Masi Matadigo, détaille Guillaume Jan. C’est impressionnant. » Les arrivées, côté nivernais, des anciens Lyonnais Connie Basson et Eugène N’Zi (même si ce dernier est blessé) ainsi que Hugues Briatte (Brive), Jean-Baptiste Bruzulier (Clermont), François Herry (La Rochelle), entre autres, ne seront pas de trop pour contrecarrer les plans savoyards. « Cette poule équivaut à un bas, voire un milieu de tableau de Pro D2 », estime Guillaume Jan.

Dans un stade incandescent où le public neversois a promis d’être à la hauteur, les Jaunets doivent éviter les flammes de l’enfer d’une défaite. Ils savent à quelle intensité placer le curseur pour faire feu de tout bois.

Par Antoine Deschamps

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