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Soyaux-Angoulême, la grande première

Par midi olympique
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    Soyaux-Angoulême, la grande première
Publié le Mis à jour
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Ce sera le deuxième match de Pro D2 pour les Angoumoisins mais le premier à domicile. Autant dire que la pression est sur leurs épaules. Mais avec l’appui de leur public, ils n’ont d’autres choix que de l’emporter.

Même s’il ne s’agit que de la deuxième journée, et sans faire offense aux Vannetais, ce match entre promus s’annonce décisif. à domicile, les Charentais savent bien qu’ils doivent s’imposer sous peine de se mettre déjà en difficulté. Mais sur ce qu’ils ont montré à Oyonnax malgré la défaite (36-10), il y a matière à être optimiste. Ce groupe homogène et solidaire, où la relation joueurs-staff est basée sur la confiance, aura à cœur d’ouvrir son compteur de points. D’autant plus que la température monte en Charente. Certes, il fait chaud en ce moment mais c’est du côté des supporters que ça sent l’effervescence. Que ce soit en ville ou sur les réseaux sociaux, le SAXV est au cœur des discussions. Et les amateurs de rugby en Charente ne voudront, pour rien au monde, manquer ce premier rendez-vous dans le monde professionnel.

Des abonnements en hausse

À l’intersaison, pour cet événement, personne n’a chômé. Qu’ils s’agissent des dirigeants, de la municipalité mais aussi des bénévoles, tout le monde s’est attelé à la tâche. La capacité du stade a été augmentée pour la porter à 3 000 places assises. L’accueil pour les partenaires et les sponsors a été repensé et singulièrement aménagé. Tout est prêt pour accueillir un public prêt à vibrer pour son équipe. La meilleure preuve, ce sont les réservations et les abonnements qui suscitent un véritable engouement. C’est donc dans un stade à guichets fermés que les deux formations vont évoluer.

Pour cette première à domicile dans le monde professionnel, ce sera la fête au stade Chanzy. La billetterie bat son plein et les abonnements ont explosé par rapport à la saison dernière. « Si le public est derrière nous comme on l’a eu l’an passé, ce sera dur de nous battre chez nous, assure le président de la SAS, Didier Pitcho. Mais quoi qu’il arrive il ne faudra pas se décourager. Le seul problème, ajoute-t-il, c’est que ce match hyper important arrive dès la 2e journée. Mais dans tous les cas, ce sera la fête. »

Mais que le président se rassure. Il sait, mieux que quiconque, que le peuple charentais a soif de rugby de haut niveau, sevré qu’il a été depuis trop longtemps. On a déjà eu un avant-goût de cet enthousiasme l’année du titre de champion de France de Fédérale 2 en 2014. Puis plus récemment en Fédérale 1 lors des barrages d’accession face à Romans puis Nevers il y a deux saisons. L’apothéose, ce fut la saison passée avec, entre autres, les affrontements contre Massy en phase régulière et surtout Bourg-en-Bresse pour atteindre le Graal. Lors de toutes ces rencontres, on a pu se rendre compte de l’attachement des supporters à leur équipe et du soutien inconditionnel apporté.

La fête à Chanzy

Aussi pour ce premier match professionnel, les dirigeants n’ont pas lésiné. « Ça va être la fête à Chanzy, prévient Didier Pitcho. Nous avons prévu une réception d’avant match avec quatre cents partenaires, des animations avant le match et à la mi-temps, avec de jolies danseuses. Pendant la rencontre, une banda mettra de l’ambiance. Et, bien sûr, tous les supporters seront accueillis pour une réception d’après match sous ce que l’on appelle le chapiteau. » Et la fête sera d’autant plus belle s’il y a une victoire à la clé ce dont ne doute aucun supporter même si tout le monde sait que ça va être difficile. Mais comme le souligne le manager général, Julien Laïrle « aucune rencontre ne sera facile. La poule est homogène. Le Pro D2 est une compétition dense, avec de grosses écuries ».

Les Vannetais vont venir fort de son succès face à Montauban, bien soutenus qu’ils ont été par leur public. Le SAXV est revenu d’Oyonnax avec des certitudes mais cette fois, le public poussera avec eux. Le stade sera violet et il faudra bien se rappeler qu’ici « c’est Chanzy », le fameux cri de guerre des supporters.

Par Jean-François Chrétien

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