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Top 5 : Les Fidjiens portés disparus

Par midi olympique
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    Top 5 : Les Fidjiens portés disparus
Publié le Mis à jour
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Timoci Nagusa et Timoci Matanavou ne sont pas rentrés à la date prévue dans leur club. Une mauvais habitude qu’ont pris les Fidjiens. Voici le top 5 des portés disparus.

Rupeni Caucaunibuca (Agen 2004-2010) :

 

Le maître en la matière. Des problèmes de visa pour son plus jeune enfant, de renouvellement de son propre passeport, et enfin un violent orage aux Fidji, Rup’s avait toujours une bonne excuse. Il avait sorti les trois alibis pour un seul retour. Il fait fort la fantasque ailier fidjien. Tous les été de 2004 à 2010 Agen a sorti le même communiqué : « Attendu le 12 juillet dernier à l’occasion du retour à l’entraînement du champion de Pro D2, Rupeni Caucaunibuca ne s’est pas présenté sur la pelouse du stade Armandie à la date prévue. »

Caucau ne s’arrête pas : Surcharge pondérale (+ 20/30 kg), refus de jouer avec les Fidji, réveil dans sa voiture au petit matin, contrôle positif au cannabis et suspension de trois mois (en 2007)… Agen le libère en février 2008, puis le fait resigner en novembre de la même année. Hastag confiance. Deux ans plus tard, après avoir grandement contribué à la remontée du club en Top 14, il revient du Pacifique en retard et avec des kilos en trop (128 kg). Deuxième séparation.

 

Napolioni Nalaga (Clermont 2006-2011-2012-2015) :

 

Celui là n’est pas mal non plus. On rentre dans la catégorie des télénovélas fidjiennes. L’histoire s’est déroulé en été 2010 jusqu’à l’hiver de cette même année. Initialement, l’ailier de l’ASM-Clermont Auvergne ne devait rentrer au pays que pour y passer ses congés de Noël. Mais Nalaga, n’est jamais revenu dans le Massif central. Sans nouvelles, le club a licencié son joueur. On rappelle les faits, qui sont avec du recul, assez drôle.

Nalaga est tombé amoureux d’une femme de chambre lors d’un retour aux Fidji. Elle lui a même donné un fils, Napolioni junior. Mais la mère de Nalaga n’aurait jamais reconnu cette union et lui aurait arrangé un mariage avec une autre femme, censée apporter à la famille une dot plus intéressante. Dans les îles Fidji, la structure ultra-matriarcale des familles impose au joueur d’accepter cette décision. C’est de là que serait née la profonde déprime de Nalaga, qui coupe alors tout contact avec la France. 
Par ailleurs, la mère aurait eu la main sur le compte bancaire de son fils, ce qui l’empêcherait de verser une pension à sa compagne officieuse et, surtout, à son fils. Un grave délit dans les îles du Pacifique. Résultat : les autorités locales lui interdisent de quitter le territoire et de rejoindre l’Hexagone. Il reviendra un an et demi après à Clermont. Il joue actuellement au Lou.

 

Matesuila Talebula (Bordeaux 2012-) :

 

Son retard avait provoqué la colère des dirigeants de l'UBB. Le Fidjien Metuisela  a eu quatre jours de retard lors de la reprise de la saison 2015-2016.

 « Je suis resté plus longtemps à Londres parce que j’ai croisé mon cousin là-bas. Je l’ai vu quelques heures avant mon vol de retour et il m’a supplié de rester à Londres avec lui pour célébrer la fête nationale des Fidji (le 10 octobre, samedi dernier) […] Je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus. Je veux juste dire au président, au club, à mes coéquipiers et aussi aux supporters que je suis désolé d’être revenu en retard » avait-il déclaré à France Bleu Gironde. Une star.

 

Timoci Nagusa (Montpellier 2010 :

L’ailier du MHR est donc coutumier du fait. Lors de son arrivée lors de la saison 2010-2011 durant laquelle il brille, le transfuge de l’Ulster est rentré chez lui le 4 novembre pour 10 jours de vacances (pendant la trêve internationale) accordés par le staff montpelliérain. Le Fidjien est rentrer début janvier après deux mois dans les îles Fidjis prétextant des problèmes de visa...

 

 

Viliame Waqaseduadua (Brive 2009-2011) :

En 2009, il signe un contrat avec le club français du CA Brive pour jouer en Top 14. À la suite d'une absence de plusieurs jours à la reprise de la saison 2011-2012, il est menacé par son club de licenciement pour faute professionnelle. Les deux parties s'entendent finalement sur une baisse de salaire.

 

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