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[Saga ProD2] Millo-Chluski, « Je laisse les mauvaises langues parler ! »

Par midi olympique
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    [Saga ProD2] Millo-Chluski, « Je laisse les mauvaises langues parler ! »
Publié le Mis à jour
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Recrue phare, l’ancien international tricolore (18 sélections) vient relancer sa carrière à l’Usap après quinze années passées à Toulouse.

Pourquoi un joueur de votre calibre (triple champion de France et d’Europe avec Toulouse), a-t-il choisi de poursuivre sa route en Pro D2 avec l’Usap ?

La confiance accordée par Perpignan a fait la différence. Le club m’a également proposé un projet ambitieux et séduisant. Je n’ai donc pas eu besoin de réfléchir longtemps. Pour un joueur comme moi qui était en perte de vitesse ces dernières années, avec un temps de jeu très faible, c’était le moment de me relancer. De retrouver du plaisir à m’investir dans un challenge (deux ans de contrat) qui, à 33 ans, pourrait être le dernier. Peu importe le Pro D2. C’est un championnat que je ne connais pas mais qui me semble très dur, long et sollicitant.

Certes, mais dans votre situation, les mauvaises longues pourraient évoquer un plan de préretraite « juteux »…

Je tiens à mettre les choses au clair. Évidemment, certaines personnes vont dire que je suis venu ici pour la mer, la plage ou autre chose. Mais sincèrement, ces données ne rentreront jamais en ligne de compte dans mon esprit. Ma décision a été mûrement réfléchie après avoir vécu une aventure humaine exceptionnelle au Stade toulousain. Cela appartient désormais à mon passé et personne ne pourra me l’enlever. Maintenant, ma volonté est de démarrer une nouvelle vie sportive ambitieuse.

Justement, n’espériez-vous pas terminer votre carrière à Toulouse ?

Quand vous appartenez à un club depuis quinze ans au sein duquel vous vous sentez bien, il y a une volonté d’y rester pour ne porter qu’un seul et même maillot jusqu’à la fin. Car il n’y a rien de plus beau à mes yeux. C’est donc décevant de s’entendre dire qu’on reste car on fait un peu partie des meubles ou qu’on est installé dans une forme de confort. Pour ma part, je ne le pense pas car c’est la fidélité qui guidait mes pas. Mais il y avait une concurrence très forte à Toulouse et des garçons sans doute plus forts que moi. Le club ne souhaitait pas me prolonger et était même prêt à me libérer l’an dernier. Malgré cela, je me suis accroché avec un nouveau staff et, malheureusement, cela n’a pas suffi. Le seul petit regret que j’ai, c’est le manque de communication pour faire état de cette situation.

Quel regard portez-vous sur vos cinq premières semaines passées à l’Usap ?

Je me sens bien. C’est un renouveau même s’il est trop tôt pour le dire. Tous les regards sont tournés vers la 1re journée et la réception de Mont-de-Marsan (jeudi 25 août, N.D.L.R.). On sent que les attentes sont très fortes et nous devons donc absolument trouver la bonne carburation sportive et humaine…

Vous êtes attendu comme un leader d’expérience, essentiel en touche. Êtes-vous prêt à assumer ces rôles ?

Aujourd’hui, j’ai eu beaucoup de discussions avec Christian Lanta et le staff mais les rôles de chacun ne sont pas encore définis. Nous n’avons pas parlé du capitaine de touche. Après, j’espère apporter une plus-value dans ce secteur. Mais je ne veux pas être mis en-avant. Mon objectif est simple : apporter mon expérience à un groupe jeune déterminé à réaliser de grandes choses et me fondre dans le collectif.

Et si vos entraîneurs venaient à vous proposer le capitanat…

Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité et je n’y réfléchis donc pas.

Quels sont vos objectifs et ceux de l’Usap cette saison ?

Réussir notre premier bloc de matchs qui s’annonce déjà très costaud. Nous voulons prendre un bon départ pour emmagasiner de la confiance et espérer ensuite monter en puissance. Je pense qu’il serait présomptueux d’annoncer aujourd’hui que nous visons la montée. On peut se projeter et être ambitieux mais la vérité viendra du terrain. Je pense parfois à mon premier match à Aimé-Giral mais c’est le fait de réussir mon challenge qui m’importe avant tout. S’il doit y avoir une pression, elle est ici.

Par Julien Louis

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