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[SAGA PRO D2] Biarritz, le BO nouveau est en marche

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Deuxième saison pour l’équipe de Nicolas Brusque à la tête du club. Le BOPB a pris désormais sa vitesse de croisière. Le renouveau se fait sentir.

Il faut laisser du temps au temps. Maxime de sage qui s’applique au Biarritz olympique. N’attendez pas de déclarations intempestives cette saison de la part des dirigeants. S’ils avaient fait de la montée en Top 14, leur objectif lors des deux précédents exercices après leur descente, ils ne veulent pas le clamer aujourd’hui. « C’étaient des objectifs définis mais non atteints, admet Nicolas Brusque. On va essayer maintenant de s’en fixer d’autres, atteignables, liés au renouveau du club. Il faut qu’on se qualifie, c’est une certitude. On n’y était pas arrivé les deux dernières saisons pour des problématiques de démarrage mais aussi pour des problèmes extra-sportifs. On n’avait pas mis tous les moyens. »

Cette saison, les Biarrots ont, semble-t-il, atteint leur vitesse de croisière, après avoir pris leurs marques. Le nouveau président attaque sa deuxième saison, avec ses idées et les coudées franches. Pour appliquer sa politique progressivement mise en place au cours des douze derniers mois. Une gouvernance met toujours du temps à se mettre en place. « Du point de vue sportif, continue-t-il, la base du renouveau est l’arrivée de David Darricarrère. L’an passé, il était consultant, cette saison il est l’entraîneur en chef, et son envie de s’impliquer est très forte. Lui et son équipe ont un discours sain, transparent. On veut, tous ensemble, que le club retrouve ses couleurs en se basant sur l’état d’esprit. »

S’appuyer sur les jeunes

L’un des axes de la politique de Nicolas Brusque est l’appel aux anciens joueurs du club, notamment ceux qui en ont fait les grandes heures. Ainsi, Jack Isaac sera proche de l’équipe pro, en tant que team-manager. « Il ne sera pas sur le terrain, définit le président. Il va gérer la cohésion du groupe, faire le lien entre les joueurs et le staff. Il va gérer l’identité du club, aller vers les supporters pour renforcer leur adhésion. Son rôle est lié à ce que nous voulons devenir. On veut renouer avec ce qui a fait l’histoire du club, ce que l’on a vécu. Ces anciens aiment le club et désirent revenir pour faire à nouveau quelque chose de grand. »

Parmi ces hommes de foi, Laurent Mazas. Il aura un rôle primordial dans et le secteur amateurs, en tant que responsable de l’école de rugby, et dans le secteur professionnel, aux côtés des entraîneurs. Surprenant, le retour de Jacques Cronjé. Le troisième ligne sud-africain qui est revenu s’installer au Pays basque, va encadrer les Crabos. Si ces anciennes stars ont décidé de s’engager auprès des amateurs, c’est que la BOPB veut s’appuyer sur les jeunes. Axe primordial de l’évolution. Avec un centre de formation conforté par sa troisième place au niveau national, Top 14 et Pro D2 confondus, et qui a déjà fait ses preuves. Dans les cartons de la nouvelle équipe, se range toujours le projet de l’utilisation du stade. En plus des matchs, une autre exploitation est prévue de concert avec la ville. Et des produits différents promus au travers de l’agence BO Events. « Biarritz » est une marque portée aussi par son équipe de rugby. « On vend un tout », souligne le président.

Les projets ne manquent donc pas pour Biarritz pourtant épinglé par la DNACG. Une faute de communication de la part de l’organisme, estime Nicolas Brusque. « On était en train de travailler l’augmentation du capital, explique-t-il. Cette communication a eu lieu plus tôt que d’habitude. On peut comprendre l’inquiétude de la DNACG. Mais tout est vite rentré dans l’ordre. Cet épisode nous a permis de constater que la capacité de mobilisation dans ce club est très forte. Cap Gemini est avec nous pour deux ans. Mais cela a eu le don de mobiliser tout le monde. Les socios, par exemple, ont réuni 120 000 euros supplémentaires. Ça a été un mal pour un bien. » Le Biarritz olympique Pays basque est bel et bien debout.

Par Edmond Lataillade

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