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Goromaru : un Nippon chez les "Fadas" !

Par midi olympique
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    Goromaru : un Nippon chez les "Fadas" !
Publié le Mis à jour
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En pleine semaine de finale, le RCT de Mourad Boudjellal a présenté ce mardi l’une de ses recrues pour la saison prochaine : Ayumu Goromaru. Le Japonais arrive donc dans un nouveau club mais va aussi découvrir une culture différente.

En demi-finale, le retour de Leigh Halfpenny a mis encore un peu plus en lumière une évidence que nous n'avons de cesse de répéter : il est impératif d’avoir un buteur fiable au moment d’aborder les matchs couperets. Un artificier efficace qui faisait d'ailleurs grandement défaut au club varois durant la saison. C’est justement à ce moment-là que Mourad Boudjellal a décidé de prendre le problème à bras le corps. Pendant ce temps-là, de l’autre côté de la Manche, le Japon, amené par son arrière/buteur Ayumu Goromaru, faisait grosse impression à la Coupe du monde.

Il n’en fallait pas plus pour que le président fasse le lien. « La victoire du Japon sur l’Afrique du Sud est pour moi un véritable tournant dans l’histoire du rugby mondial, raconte Mourad Boudjellal. C’est en regardant le Mondial que nous avons eu l’idée de faire signer Goromaru. » Quelques mois plus tard, le souhait de l’homme fort de Toulon était exaucé et le Japonais devenait Toulonnais.

« Une vitrine sur l’Asie », mais pas que...

Sur la Rade, c’est donc son jeu au pied qui sera attendu pour celui qui a, de son propre aveu, « beaucoup appris de Jonny Wilkinson ». Ça tombe bien, il va retrouver l’Anglais dans le staff toulonnais. Mais il va aussi rencontrer Leigh Halfpenny, son concurrent à l’arrière. « En partant en Australie je m’étais déjà mis en danger (N.D.L.R. : il évoluait au Queensland Reds cette saison), et à Toulon ça sera la même chose. La concurrence ne me fait pas peur, c’est pour cela que je suis venu en France », explique-t-il lors de sa première conférence de presse.

Avec le Gallois, il aura tout de même face à lui l’un des meilleurs arrières du monde. Mais comme l’explique Boudjellal, « Halfpenny ne sera pas là pendant la tournée en novembre et le Six Nations ». Une aubaine pour Goromaru qui aura forcément sa chance. Mais une question se pose. Toulon a-t-il signé le joueur simplement pour développer son image au Japon ? Un pays dont « l’intérêt pour le rugby est en constante progression depuis la Coupe du monde » selon les dires de Goromaru.

Sur ce point-là, le président toulonnais est clair : « Oui, ce sera une vitrine pour nous en Asie, mais nous n’avons pas les moyens de se payer simplement un joueur pour l’image. Nous l’avons signé pour ses qualités avant tout, le reste est un bonus. » Un bonus sur lequel ne club ne crachera certainement pas quand on sait que cette signature va permettre au RCT une énorme visibilité au pays du soleil levant voire même sur tout le continent asiatique.

Un choc des cultures

En France, Goromaru va devoir s’adapter. A la langue d’abord. Affublé d’une traductrice en conférence de presse, il a promis « d’apprendre le Français ». A la culture ensuite. Face aux journalistes, il a paru très calme, stoïque, ne répondant aux questions que par le strict nécessaire. Un comportement qui tranche avec l’ambiance chaude du stade Mayol et de ses supporters toujours très… passionnés. L’arrière ne s’y trompait d’ailleurs pas : « J’ai vu des vidéos. Ici, c’est une ambiance spéciale qu’on ne peut pas vivre au Japon. » Il a toutefois assuré ne pas « appréhender le choc des cultures ». Il lui reste en tout cas quelques mois pour s’y préparer.

Par Lucas Vola

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