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Carter: «Pas de panique»

Par midi olympique
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    Carter: «Pas de panique»
Publié le Mis à jour
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Avant d’affronter Oyonnax à Colombes, le demi d’ouverture du Racing 92 entend rassurer les siens, sèchement battus en Écosse le week-end dernier.

La défaite à Glasgow (22 à 5) vous préoccupe-t-elle ?

Non, je ne suis pas inquiet. C’est une très longue saison. Ce genre de défaite est riche d’enseignements. Globalement, tout se passe très bien au Racing à l’entraînement et sur le terrain. Nous avons réalisé une très bonne semaine. Pas de panique, donc.

À quoi ressemble votre vie quotidienne ?

Les deux premières semaines ont été difficiles. Mais ça va de mieux en mieux pour moi et les miens. En fait, les Français sont beaucoup plus sympas que je ne croyais (rires). J’ai même été invité à dîner chez tous mes voisins, à Meudon (Hauts-de-Seine, N.D.L.R.).

Vous attendiez-vous à être reconnu dans la rue ?

Non, pas vraiment. Mais cela reste très rare, en réalité. Dans le centre de Paris, personne ne m’arrête. Par rapport à la Nouvelle-Zélande, cette tranquillité est très rafraîchissante. Là-bas, tout le monde me connaît.

Les attentats du 13 novembre vous ont-ils fait hésiter à venir ?

Non. Ces événements m’ont néanmoins beaucoup touché, au moment d’amener ma jeune famille en France. Mais plus je parlais aux gens, plus ils me rassuraient sur l’état du pays. Nous n’avons pas peur de visiter Paris. Nous nous baladons beaucoup.

Où, par exemple ?

Je n’ai pas de quartier particulier, même si j’aime beaucoup aller dîner à Saint-Germain-des-Près. J’ai fait beaucoup de shopping avec ma femme, mangé au restaurant de la Tour Eiffel, joué avec mes enfants sur l’esplanade du Trocadero. C’est génial.

Vous participez à nombre d’événements commerciaux. Avez-vous le temps de vous entraîner ?

Je ne fais rien de plus qu’en Nouvelle-Zélande. L’emploi du temps est très chargé mais je garde mes passe-temps. J’insiste : ma priorité, c’est le rugby. Je ne raterai jamais un entraînement. Je ne me mettrai jamais à part de l’équipe. Je suis ici pour jouer pour le Racing. Mais on ne peut passer vingt-quatre heures sur vingt-quatre à jouer au rugby. Il faut un équilibre. Le mien, je le conserve en faisant ces activités commerciales. C’est un domaine qui m’a toujours plu.

Comment jugez-vous le Top 14 ?

Le niveau de jeu a beaucoup évolué depuis ma dernière aventure à Perpignan, il y a six ans. Le jeu y est plus expansif, plus dynamique, plus plaisant. Le Top 14 est une compétition remarquable.

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