Abonnés

Les trentenaires rugissants de 2015

Par midi olympique
  • Les trentenaires rugissants de 2015
    Les trentenaires rugissants de 2015
Publié le Mis à jour
Partager :

207 sélections, 3 titres de champion du monde et deux saisons communes. Ni plus, ni moins que le CV commun de Bakkies Botha, Ali Williams et Carl Hayman. Trois grands noms qui ont décidé d’arrêter leur carrière, en 2015. Et ce, même si leur porte de sortie n’aura pas été aussi grande qu’espérée.

Bakkies Botha

Rugueux et âpre, parfois à la limite de la règle. Du deuxième ligne sud-africain, c’est certainement l’image que nous garderons. Ses adversaires, de Jimmy Cowan à Census Johnston ne démentiront pas cette réputation. Et ce, même si Botha restera également pour cette imitation de Dan Biggar et Jonny Wilkinson, avec les Barbarians.

Ali Williams

Dire que Bernard Laporte ne fera plus d’insomnies, avec l’arrêt d’Ali Williams est un euphémisme. Il faut dire que le gamin d’Auckland est capable du meilleur comme du pire. À l’image de ces jeux au pied hasardeux la saison dernière, qui ont donné des sueurs froides à son manager.

Carl Hayman

L’unanimité après les critiques. En cinq ans passés sur la Rade, le pilier aux 45 capes avec les Blacks a tout connu. Critiqué à ses débuts pour ses difficultés en mêlée fermée, Carl Hayman a réagi en champion. Histoire de prouver qu’il n’était pas venu à Toulon, en pré-retraite. La suite, vous la connaissez. Un Brennus et trois coupes d’Europe ont fini d’en faire un saint, du côté de Mayol.

Les trois ex-toulonnais ne sont cependant pas les seuls, à avoir tiré leur révérence en 2015. D’autres grands noms de ce sport, l’ont également fait lors du dernier Mondial. Que ce soit pour un arrêt tout court ou à l’international.

Ma’a Nonu

Un numéro de soliste, décisif en finale de coupe du Monde. Oui, Ma’a Nonu n’est pas qu’un perce-muraille. Demandez plutôt à Kurtley Beale, effacé d’un cadrage débordement sur l’action. Son trente et unième essai en cent trois sélections, celui d’une deuxième couronne mondiale consécutive.

Dan Carter

Il ne devait être qu’un joker de luxe. Sa titularisation à Christchurch, en ouverture du Four Nations ressemblait même à un cadeau d’adieu de Steve Hansen. Oui mais voilà, les grands joueurs ne meurent jamais. La preuve, le nouvel ouvreur du Racing 92 a été élu meilleur joueur du Monde cette année. Tout juste après avoir claqué un drop décisif en finale du Mondial anglais.

Thierry Dusautoir

Destins liés, destins croisés. L’histoire du « Dark Destroyer » aura donc débuté face aux Blacks, au Millenium de Cardiff. Copie quasi-conforme de son ultime bataille, huit ans plus tard. À l’exception majeure d’une issue bien différente, pour l’homme de la révolte en 2007 devenu capitaine abandonné.

Nicolas Mas

« C’est le meilleur pilier droit, que j’ai eu à affronter ». L’hommage est signé Andrew Sheridan, ex-pilier gauche du XV de la Rose et de Toulon. Il faut dire que peu de piliers peuvent se targuer d’avoir gagné 90 % de leurs mêlées, sur un Tournoi. Qui plus est, avant de devenir le pilier le plus capé du rugby français (85 sélections).

Pascal Papé

2015 ne laissera pas un souvenir impérissable à Pascal Papé. Il a tout d’abord été suspendu dix semaines, en février. En cause, un coup de genou dans le dos de Jamie Heaslip. De quoi le priver de la fin du Tournoi, avant la brutale conclusion du Mondial. Le natif de Givors pourra cependant se consoler avec le Brennus, décroché en juin dernier avec son club.

Dimitri Szarzewski

Il n’aura qu’un seul regret. Celui d’avoir terminé sa carrière internationale, sur une défaite historique face aux All-Blacks. Qui plus est, vue des tribunes après onze ans en bleu et 83 sélections. La faute à une sévère concurrence qui l’aura toujours poursuivie, de Raphaël Ibanez à Guilhem Guirado.

Conrad Smith

Lui n’a pas marqué ou été décisif, en finale du dernier Mondial. Ou plutôt dans l’ombre, lui le cerveau des trois-quarts néo-zélandais. Lui c’est Conrad Smith, double champion du Monde aux côtés de Ma’a Nonu. Une ligne supplémentaire au palmarès du « Snakey », 94 fois sélectionné avec les Blacks.

Frédéric Michalak

Sa dernière sélection n’aura duré que douze minutes. Le temps d’un contre foudroyant de Brodie Retallick et d’un claquage qui l’était tout autant. Tout le symbole d’une carrière internationale en dents de scie. Et ce, même si Michalak était l’un des hommes de base de Philippe Saint-André durant son mandat.

Paul O’Connell

À 36 ans, le totem de Limerick tire sa révérence au niveau international. Et ce, après treize ans et 108 sélections sous le maillot au trèfle. Un compteur qui aurait pu encore augmenter, sans cette grave blessure contractée face à la France. Pas vraiment la sortie qu’il avait imaginée. Encore plus au vu de son activité dans les tribunes, lors du quart perdu face à l’Argentine.

Juan Martin Fernandez Lobbe : Le passé, le présent et l’avenir. Juan Martin Fernandez Lobbe représente tout ça à la fois, pour le rugby argentin. Un passé symbolisé par le Mondial 2007 et sa médaille de bronze. En 2015, il a emmené la nouvelle génération vers une demi-finale mondiale. De quoi laisser la place, sur une standing-ovation du stade olympique et avec les compliments de Schalk Burger.

Schalk Burger

Un véritable come-back. Il y a deux ans, le gamin de Port Elizabeth était donné perdu pour le rugby. La faute à une méningite, qui l’avait énormément affaibli. C’était sans compter sur l’énorme mental du champion du Monde 2007. Schalk Burger ayant comme objectif, de disputer le dernier Mondial. Pari gagnant, qui plus est avec la manière.

Victor Matfield

L’exception qui confirme la règle. Tout comme Brad Thorn avant lui, Victor Matfield a prouvé qu’être professionnel à bientôt 40 ans était possible. De quoi lui permettre de terminer en beauté sa carrière internationale, lors de la petite finale du dernier Mondial. Capitaine pour sa 127e sélection, le joueur le plus capé du rugby sud-africain a emmené les siens à la médaille de bronze.

Jean de Villiers

Maudite, malchanceuse. De quoi résumer en un mot, l’année de Jean de Villiers. Gravement blessé au genou en novembre 2014, le centre sud-africain avait pourtant réussi à revenir à temps pour le Mondial anglais. Il rêvait de terminer sur le toit du Monde. Une défaite historique face au Japon et une fracture de la mâchoire face aux Samoa, en ont décidé autrement.

Richie McCaw

Les rucks sont tout un art. Richie Mc Caw n’a eu de cesse de le démontrer, tout au long de sa carrière. Au point d’avoir la réputation d’un tricheur, jamais pris par la patrouille. Toujours est-il qu’il est le capitaine des doubles champions du Monde en titre. Un documentaire lui sera d’ailleurs consacré en 2016.

Keven Mealamu

132 sélections avec les Blacks, deux couronnes mondiales sur quatre éditions disputées. Le parcours de Keven Mealamu se passe de commentaires. Tout juste est-il besoin de rappeler qu’il est le deuxième joueur le plus capé du rugby néo-zélandais. Et ce, derrière un certain Richie Mc Caw (148 sélections).

Jacques Burger

Un plaqueur fou. Telle est la réputation de Jacques Burger, pour l’ensemble de la planète ovale. Il faut dire que le Namibien n’a peur de rien, même pas de livrer son corps à la science. Sa carrière internationale s’est en effet terminée sur une commotion cérébrale face aux Samoa. Une sortie de combattant, pour ce gladiateur des temps modernes.

Jamie Cudmore

A 37 ans, celui qu’on surnomme « le bûcheron » est toujours un grand enfant. Il en a apporté la preuve lors du dernier Mondial, en se mêlant aux avants français avant une touche. Pas assez pour permettre aux Cancuks, de décrocher un succès en Angleterre.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?