Abonnés

Des accessions en cavalier seul

Par Simon Valzer
  • Des accessions en cavalier seul
    Des accessions en cavalier seul
Publié le Mis à jour
Partager :

Historiquement, l’accession directe en Top 14 s’est souvent gagnée au terme d’une saison à sens unique, avec un prétendant qui écrase toute résistance. Flash-back.

Toulon, Racing 92, Grenoble… Il n’y a pas si longtemps que cela, ces clubs végétaient en Pro D2. Jusqu’au jour où ils gagnèrent leur place en élite. Souvent, l’on vit les mêmes causes, entraînant les mêmes conséquences : pour le RCT et le Racing, l’on veut parler de l’arrivée d’un riche président qui donna à son équipe l’assise financière pour recruter des joueurs de haut niveau pour extirper leur club de l’enfer de Pro D2. Pour rappel, ce fut aussi le cas à Oyonnax qui sut mobiliser de puissants partenaires régionaux pour augmenter rapidement sa masse salariale. D’autres, comme Grenoble, n’ont pas eu autant de confort financier. Qu’à cela ne tienne, l’histoire du groupe grenoblois était celle d’une équipe forgée dans la difficulté, qui sut sortir du monde amateur puis de la Pro D2 pour retrouver son lustre d’antan.

Cette fois, Lyon ne peinera pas

Il est tout de même important de remarquer que la grande majorité des équipes qui ont accédé directement au Top 14 à l’issue de la saison régulière de Pro D2 n’ont que rarement laissé de la place au suspens. En 2008, Toulon avait terminé avec sept points d’avance sur le Racing 92. L’année suivante, les Franciliens comptaient treize points d’avance sur les Agenais, lesquels comptaient neuf points d’avance sur les Lyonnais en 2010. Deux ans plus tard, le FCG avait roulé sur le championnat, et terminé le championnat avec huit points d’avance sur les Palois. En 2011, Les Oyonnaxiens avaient totalisé 24 victoires, pour seulement cinq défaites et un nul… Et ainsi de suite pour Lyon en 2014, Pau en 2015… Et encore Lyon cette année, qui compte déjà 41 points en dix matchs. À la rigueur, la seule accession directe incertaine remonte à la saison 2010-2011, où Lyon n’avait terminé qu’avec deux points d’avance sur Grenoble, son dauphin (101 points contre 99)…

Le championnat de Pro D2 manquerait-il de suspens ? Un peu oui, en tout cas sur l’identité du promu direct. Car la particularité de ce « champion », c’est qu’il n’a pas besoin de phases finales pour être désigné. De fait, l’ambitieux ne peut se permettre de « gérer » sa saison, et de faire des impasses. Chaque match compte, dès le début de saison. Et plus l’écart est creusé tôt, plus il est difficile à combler. D’autant que les prétendants à ce cavalier solitaire sont très rares… Ainsi, les équipes en difficulté ont une plus grande tendance à faire des impasses à l’extérieur. Pour le plus grand bonheur de l’ambitieux. Alors, qui tentera tout de même de faire tomber Lyon ? Simon Valzer

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?