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Les Barbarians Français : un contre pouvoir

Par Jérôme Prévot
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    Les Barbarians Français : un contre pouvoir
Publié le Mis à jour
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La déclinaison tricolore des Barbarians a su trouver sa propre identité

Les vrais Barbarians sont les Barbarians britanniques, évidemment. Mais le concept a connu bien des déclinaisons. La version française est sans doute la plus intéressante. Elle fut créée en 1979 à Sarlat par les joueurs du grand Chelem 1977 sous l’autorité de Jacques Fouroux et elle disputa son premier match en juin 1980 contre l’Ecosse. Elle comprenait douze Chelemards (Romeu, Rives, Paparemborde etc...) plus trois invités : Droitecourt, Joinel et Magois. Au fil des années, ces Barbarians Français devinrent une sorte de confrérie particulière, presque une franc-maçonnerie, un contre-pouvoir ou plutôt un lieu de pouvoir occulte, parallèle à celui de la FFR et de la Ligue autour de certaines personnalités, telles que Jean-Pierre Rives. Isl ont paraît-il leur mot à dire sur certains choix comme celui du sélectionneur du XV de France.

Ils furent aussi servis par la générosité de Serge Kampf, généreux et discret mécène du rugby français. Ces Barbarians-là cultivent aussi le flou : ils ont fait parfois figure de deuxième équipe de France ou de lot de consolation pour les recalés. Ils invitent des joueurs étrangers. Ils ont droit à leur propre tournée au mois de juin (deux matches) et à leur rendez-vous de novembre sur le sol français, sous l’autorité d’entraîneur divers. Guy Novès l’a été en son temps.

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