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Le «captain run» à Jean-Bouin ?

Par Marc Duzan
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    Le «captain run» à Jean-Bouin ?
Publié le Mis à jour
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Fidèles à leurs habitudes, les Parisiens ont opté pour un huis clos malléable, afin de préparer la finale du Top 14.

Le Stade français n’a pas souhaité modifier ses habitudes, afin de préparer au mieux sa première finale de Top 14 depuis juin 2007 : au menu, quatre entraînements - tous dispatchés entre le complexe du Saut du Loup (Boulogne-Billancourt) et le stade Jean-Bouin - un jour de récupération et le fameux « captain run », prévu vendredi soir à Saint-Denis. À moins que… Dans le souci de normaliser l’événement et l’envisager comme un match de championnat, il se pourrait en effet que les Parisiens demandent à la LNR l’autorisation exceptionnelle de réaliser l’entraînement du capitaine dans leur stade de Jean-Bouin. Les dirigeants de la Ligue accepteront-ils ? Réponse mercredi.

Si chacun des entraînements collectifs du Stade français se déroulera à l’abri des regards, plusieurs joueurs parisiens se prêteront en revanche au jeu des sollicitations médiatiques. Là où d’autres préfèrent se tenir à l’écart des bruissements de la ville, les Soldats roses n’ont par nature jamais souhaité se retirer du monde, lorsqu’il fut question d’envisager les grands événements de la saison. De fait, le charme désuet qu’entretient le Stade français autour de son image bohème, populaire et légère ne se dément pas, au fur et à mesure que se dessine l’événement le plus important de l’exercice 2014-2015. Jeudi soir, les coéquipiers de Sergio Parisse devraient enfin un hôtel situé dans la banlieue nord de Paris, près de l’aéroport de Roissy.

Un huis clos malléable

Le huis clos total est-il nécessaire pour envisager une finale ? Ou alors, l’ouverture sur les autres permet-elle au contraire de relativiser l’échéance et faire tomber, deux heures durant, la pression relative à un tel événement ? La vérité se trouve probablement entre les deux. Il y a quelques semaines, peu avant que l’autre club de la capitale ne dispute son premier quart de finale européen, l’entraîneur du Racing-Métro Laurent Labit nous confiait donc : « À l’époque où “Toto“(Laurent Travers, N.D.L.R.) et moi entraînions Castres et que les phases finales approchaient, il y avait parfois deux cent personnes autour du terrain d’entraînement. Cela n’engage que moi. Mais j’ai toujours préféré que les joueurs soient dans une bulle, pour préparer un match important. Le huis clos total a aussi ses vertus. » Si les Parisiens n’ont pas choisi, contrairement aux Jaunards, de se réunir en stage commando hors des murs de la ville, c’est aussi parce que la pression autour du rugby parisien est sans commune mesure avec ce que peuvent connaître, tout au long de l’année, les coéquipiers d’Aurélien Rougerie à Clermont…

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