Champions Cup - Ugo Mola donne la recette pour gagner la finale, Marcus Smith remercie les Quins : le top des déclas du week-end
Les demi-finales de Champions et Challenge Cup ont désigné leurs vainqueurs. Eliminés ou finalistes, les acteurs de ces rencontres de folie n'ont pas manquer de réagir, découvrez les meilleures déclarations du week-end.
On sent par moments qu'on a une certaine osmose sur le terrain
Le Stade toulousain s'apprête à vivre une huitième finale de Champions Cup après sa victoire en demi-finale face aux Harlequins (38-26). Les coéquipiers d'Antoine Dupont ont réalisé une performance plus qu'aboutie face aux Londoniens en inscrivant six essais, des actions collectives qui ont ravi le capitaine des Rouge et Noir : "On sent par moments qu'on a une certaine osmose sur le terrain, quand on se jette les ballons et que ça finit toujours dans les mains de quelqu'un. Ou encore que ça termine derrière la ligne. Il y a vraiment un sentiment hyper agréable. C'est quelque chose qu'on parvient à toucher du doigt par instants, mais qu'il faudrait réaliser davantage".
Je suis très fier d'être un Harlequin
Malgré l'élimination (38-26), les Harlequins ont été à la hauteur de l'événement en livrant notamment une deuxième mi-temps plutôt propre face au quintuple champion de la compétition pour la première demi-finale de l'histoire du club. Le numéro 10 des Quins, Marcus Smith, préfère retenir le beau parcours des siens plutôt que l'élimination : "Je suis très fier d'être un Harlequin et de voir tous ces supporters présents aujourd'hui, c'est quelque chose de vraiment spécial. Je suis très fier des efforts que l'on a faits". L'expérimenté demi de mêlée international, Danny Care, est sur la même ligne : "Nous pouvons être fiers des efforts que l'on a faits cette année".
Dans le vestiaire, ça sentait la mort…
La déception des Auvergnats est à la hauteur de la désillusion vécue par les hommes de Christophe Urios ce samedi en demi-finale de Challenge Cup face aux Sharks de Durban (32-31). Alors que les Clermontois se sont donné les moyens de vivre une finale malgré les absences d'Alivereti Raka et George Moala, le sort en a décidé autrement et les Sharks se sont imposé pour la première finale "européenne" de l'histoire pour une franchise sud-africaine. Le manager de l'ASM, Christophe Urios, a décrit l'atmosphère du vestiaire après la rencontre : "Ça sentait la mort… Quand tu donnes tout et que ça se joue à rien… (il soupire) C’est dur pour les joueurs. On voulait gagner cette coupe d’Europe et je reste convaincu que le vainqueur de cette demi-finale remportera fin mai la compétition. Mais ce match doit aussi nous permettre d’avancer."
C'est un jour dont on va se souvenir pendant très très longtemps
Le Leinster s'est fait peur, mais fonce en finale de Champions Cup après sa victoire face aux Saints de Northampton (20-17). Le match avait lieu à Croke Park une enceinte tristement connue pour avoir été le théâtre de la mort de 14 Irlandais lors du Bloody Sunday du 21 novembre 1920. C'est donc toujours une ambiance spéciale qui entoure les rencontres qui s'y déroulent. Ce samedi, ce sont 82 300 spectateurs qui ont peuplé les tribunes établissant un nouveau record d'affluence en Champions Cup. Le capitaine du Leinster, Caelan Doris, est revenu sur la particularité de cette enceinte après la rencontre : "C'est un stade iconique avec une atmosphère incroyable. Dès le tour de terrain au début de l'échauffement, on pouvait sentir l'énergie et le bruit de la foule, c'était spécial. C'est un jour dont on va se souvenir pendant très très longtemps."
Un peu de La Rochelle et beaucoup de Toulouse
L'affiche de la finale de Champions Cup est un classique de la compétition. Leinstermen et Toulousains se sont rencontrés à cinq reprises depuis 2018 avec un bilan loin d'être en faveur des Toulousains avec seulement une victoire (en phase de poule). Le Leinster est clairement la bête noire de la bande à Dupont. Cette année, les deux formations se retrouvent en finale et comme le dit le numéro 9 des Rouge et Noir :"on ne sait pas qui est le plus malheureux dans l'histoire", car si les Irlandais ont éliminé les Toulousains lors des deux dernières éditions (en demi-finale), ils ont également perdu les deux dernières finales face au Stade rochelais. Un passé dont le manager Ugo Mola compte bien se servir : "Plus que toute autre équipe, celle-ci (NDLR : le Leinster) est maîtresse en la matière pour gérer ce genre d'événement, mais force est de constater que certains arrivent à les bousculer. La Rochelle est un expert par exemple. On va essayer de prendre un peu de La Rochelle, un peu de la fin de match de Northampton et surtout beaucoup de Toulouse."
Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas eu essai de pénalité
La demi-finale de Clarmont s'est vraisemblablement jouée sur une action qui a beaucoup fait parler. Alors qu’ils menaient de six points à la 63e minute, les Clermontois ont vu leur ailier, Joris Jurand, filer à l'essai quand il s'est fait percuter par Aphelele Fassi au moment de récupérer le ballon. Une situation qui aurait pu aboutir à un essai de pénalité, mais qui s’est finalement traduite en pénalité. Le principal intéressé, Joris Jurand, est revenu sur cette action marquante : "Pour moi, il ne joue absolument pas le ballon et s’il ne me frappe pas, je marque. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas eu essai de pénalité. La réaction, à chaud, elle est frustrante parce que si nous avions marqué à ce moment-là du match, celui-ci était terminé. (Il soupire) Mais on aurait dû assurer la victoire avant, voilà tout… On a pris beaucoup trop de pénalités en première période…"
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