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Top 14 - Thomas Laclayat (Racing 92) est de retour en terre promise à Oyonnax

  • Thomas Laclayat (Racing 92).
    Thomas Laclayat (Racing 92). Icon Sport - Icon Sport
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Le pilier du Racing 92 Thomas Laclayat, champion de France de Pro D2 l’an passé avec Oyonnax, fait son retour sur ses terres. Il raconte.

Sa dixième titularisation en Top 14, Thomas Laclayat va la fêter sur ses terres, là où il a grandi, là où il a passé, à ce jour, la plus grande partie de sa vie. Arrivé en cadets à Oyonnax, il y a découvert le rugby de haut niveau, le monde professionnel à travers la Pro D2. Il y a forgé son caractère dans les luttes d’un championnat qu’il a conquis l’an passé, juste avant son départ pour le Racing 92. Un titre de champion de France à jamais dans sa mémoire. « Je suis impatient de pouvoir rejouer sur ce terrain, j’y ai beaucoup de bons souvenirs. J’attendais ce match depuis longtemps. »

Évidemment, le forçat de la Haute Bresse, qui a fêté son unique sélection avec le XV de France l’été dernier lors du match de préparation au Mondial contre les Fidji, aurait aimé retrouver son ancien club dans d’autres conditions. Le club de l’Ain pointe à la dernière place du Top 14 et semble condamner à la relégation. « C’est vraiment dommage car l’équipe a fait un bon début de saison, souffle-t-il. Je crois vraiment que ce club mérite mieux. Malheureusement, l’équipe a laissé filer quelques points importants à des moments clés de la saison. Et ça risque vraiment de leur porter préjudice. Ça me rend un peu triste. » Et d’ajouter : « Malheureusement, le fossé entre la Pro D2 et le Top 14 est énorme ».

Avec le Racing 92, Thomas Laclayat ambitionne pourtant de poursuivre sa marche en avant en direction de la phase finale. Fort de trois succès consécutifs lors des dernières sorties en Top 14, les Franciliens visent la passe de quatre pour conforter leur place sur le podium. Et le natif de Pont-de-Vaux, situé à une heure d’Oyo, ne fera pas de sentiment. « C’est le sport de haut niveau qui veut ça, dit-il en haussant les épaules. Maintenant, je préfère qu’ils soient déjà plus ou moins condamnés plutôt que de leur enlever leurs derniers espoirs. Mais je me méfie. Pour bien connaître le club et les gars que nous allons avoir en face, je sais que rien n’est joué d’avance. Au contraire… »

Son retour est évidemment attendu. Dans une tribune du stade Charles-Mathon, une vingtaine de membres de sa famille ou d’amis proches sera présente. Tous seront sans doute partagés entre l’espoir de voir encore les Oyomen survivre en Top 14 et le plaisir d’un succès d’un des leurs. « On ne se pose pas la question, rétorque l’intéressé. Nous avons deux matchs à l’extérieur consécutif. D’abord à Oyo. Ensuite à Toulouse. Et inconsciemment, je crois que tout le monde se dit qu’il est sûrement plus simple de prendre des points sur le premier. »

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