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6 Nations féminin – Pauline Bourdon Sansus (XV de France) : "J’ai la sensation que nous progressons"

  • Parmi les leaders de l’équipe de France, Pauline Bourdon Sansus espère enfin décrocher une première place dans ce tournoi.
    Parmi les leaders de l’équipe de France, Pauline Bourdon Sansus espère enfin décrocher une première place dans ce tournoi. Icon Sport
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Présente dans le XV Mondial de l’année 2023, la demi de mêlée de Toulouse, Pauline Bourdon Sansus, est une cadre des Bleues.

Dans quel état d’esprit êtes-vous pour entamer ce Tournoi des 6 Nations ?

Nous sommes très contentes de nous retrouver même si nous avons eu quelques petits stages depuis cette compétition. Mais je suis très contente de retrouver le groupe, très contente de commencer une nouvelle compétition pour prendre du plaisir et s’amuser. Le groupe vit très bien. Nous sommes vraiment une bande de copines, c’est agréable. Nous sommes toujours contentes de nous retrouver et j’espère que ça va se voir sur le terrain car c’est le plus important.

Quel bilan faites-vous du dernier WXV, avec un exploit face à la Nouvelle-Zélande avant d’enchaîner deux défaites ?

On était en construction. Ça fait un an que Gaëlle Mignot et David Ortiz sont à la tête de la sélection donc petit à petit on construit ensemble notre projet. On savait que nous allions connaître des défaites mais ça fait partie du jeu et on grandit aussi grâce à elles. Nous en avons tiré des leçons pour bien débuter cette nouvelle compétition.

Avec un match que tout le monde attend à Bordeaux face à l’Angleterre pour ce qui devrait être une finale…

Forcément, mais il ne va falloir galvauder aucun match pour espérer disputer une finale contre l’Angleterre à Bordeaux. On voit vraiment que le rugby féminin se développe partout donc ça va être important de rentrer très bien dans le Tournoi. Il va falloir mettre en place tout ce que l’on veut dans notre jeu pour être prêtes au moment d’affronter l’Angleterre.

Qu’attendez-vous de cette équipe d’Irlande ?

C’est une équipe qui a quand même gagné le WXV 3 donc elle est en progression. Forcément, on va s’attendre à des Irlandaises très agressives. Nous sommes une équipe qui joue beaucoup et donc les adversaires savent qu’elles doivent nous oppresser pour nous mettre en difficulté. Il faut mettre en place notre jeu sans se laisser submerger par notre entrée dans cette compétition. On se concentre sur notre jeu et sur ce que nous voulons mettre en place.


Plusieurs records d’affluence ont été battus dans le championnat récemment. Sentez-vous ce nouvel élan derrière le rugby féminin ?

Depuis 2015 en équipe de France, je constate une grande évolution du rugby féminin et ça fait du bien pour notre discipline. Nous avons envie de faire plaisir au public et à nos supporters pour pouvoir remplir des stades. On joue pour nous, nos familles mais aussi pour les gens qui nous regardent. Plus on va proposer de beaux matchs, plus ce sera bénéfique pour notre discipline.

Avec un premier match au Mans. Connaissez-vous le stade ?

On va découvrir un nouveau stade et une nouvelle ambiance certainement. C’est très bien. C’est aussi le but de jouer partout en France pour promouvoir le rugby féminin. C’est chouette. On a hâte d’y être.

Vous êtes une cadre de cette équipe de France. Quel est votre rôle auprès de votre nouvelle capitaine Manae Feleu ?

On essaie de l’accompagner au maximum car elle est jeune. Elle aussi s’appuie beaucoup sur le groupe de leader, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Nous sommes dans la transmission car nous essayons d’accompagner toutes les jeunes. C’est très important pour notre groupe car il faudra tranquillement transmettre le flambeau quand nous partirons.

Comment vit-elle ce capitanat ?

Elle a beaucoup de qualités, tout d’abord sur le terrain. On la suit facilement. Elle est exemplaire et c’est ce qui fait sa force aujourd’hui. Nous avons tous envie de la suivre. Elle arrive à motiver un groupe assez naturellement. C’est vraiment facile d’aller dans sa direction. C’est une fille vraiment intelligente, et ça se voit aussi bien dans son jeu que dans la vie de tous les jours.

Avec votre expérience, vous auriez pu prétendre au capitanat. Les joueuses ont été concertées et est-ce une déception ?

C’est un rôle que j’ai un peu en club au Stade toulousain quand Gaëlle Hermet est absente. C’est un rôle que j’aime mais je n’en suis pas hyper fan donc je suis très contente d’avoir un rôle de leader dans le groupe sans pour autant être capitaine. Nous avions été consultées, en remplissant notamment des questionnaires pour voir émerger les capitaines et vices capitaines. Après, ça reste le choix des coachs et on ne s’en mêle pas.

Avez-vous le sentiment de vous rapprocher de l’Angleterre ? Qu’est-ce qui vous manque pour l’emporter ?

Nous ne sommes pas très loin et j’ai la sensation que nous progressons chaque année. Mais l’Angleterre progresse aussi. Je pense qu’il nous manque certainement un peu plus de densité dans notre championnat, mais je crois que ça va se réguler dans les prochaines années. Mais quand on se rassemble, on voit que nous avons des qualités dans cette équipe de France. Après ce sont des détails. L’Angleterre a un jeu très stéréotypé, que l’on connaît parfaitement bien et nous travaillons tous les jours pour vivre cet événement. J’espère que ça va passer cette année, mais si ce n’est pas le cas il ne faut pas oublier que l’objectif c’est la Coupe du monde dans un an et demi. Il nous reste donc encore du temps pour travailler dur avant et enfin battre les meilleures sur chaque compétition.

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